Métropole Jardin

Les logements sont à Parempuyre, à l’extrémité nord de la métropole de Bordeaux dans un tissu résidentiel horizontal : la Métropole Jardin. On retrouve ce type d’urbanisation autour de toute grande ville (Bordeaux, Bruxelles, Chicago…) et sa transformation est autant une question théorique que concrète. Le projet est une hypothèse sur la façon d’habiter demain dans la Métropole Jardin, un bâtiment prototype.

Photographie ©Ivan Mathie
Boardwalk, Phoenix AZ

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le projet démarre trois ans avant l’appel d’offres, en 2014 à Phoenix en découvrant les projets de logements collectifs de l’architecte américain Alfred Beadle qui a construit de véritables environnements collectifs et climatiques organisés autours de jardins. Ici le projet Boardwalk.
1:100

Architecture et jardin fonctionnent ensemble et sont indissociables. Le paysage est une introduction à l’architecture et l’architecture se rapproche gentiment de la nature avec sa couleur verte, comme les bâtiments de Bruno Taut ou de Gregory Ain.
Le plan long

Quatre séquences sur 140m : jardin de devant, parking sous pergola, le foyer, vingt-deux logements et une promenade. C’est un projet rationnel, économique, aussi bien collectif qu’individuel.
Coupes système

Chaque séquence est une transition, chaque limite est un seuil.
Détails

Détail individuel (sur 94 m) : le débord de la toiture (charpente bois et bac acier) et le auvent (structure métallique et bac acier) protègent du soleil et prennent en charge la gestion des eaux de pluies, acheminées par un tuyau syphoïde laissé apparent.
Détail collectif : dans le foyer, la hotte est suspendue à la charpente métallique.
Foyer

Le foyer est le lieu où on se retrouve si on en a envie. Un barbecue, un banc rouge de Berlin, un grand toit. Les enfants peuvent courir autour, comme le long de la promenade.
Voisins

Le bâtiment et la promenade s’ouvrent sur la parcelle voisine. Tous les logements, individuels et collectifs, sont réunis sous un même toit. Tout le monde vit ensemble dans un espace horizontal, partageant la même vue, la même promenade et les mêmes voisins.
Toitures

Un toit collectif en côtoie un autre. Ils produisent de l’ombre et protègent de la pluie dans une ville où il pleut beaucoup, où il peut faire très chaud, pour abriter toute la vie que nous menons seuls ou ensemble.
Métropole jardin

Chacun a sa pièce extérieure privée à l’arrière, extension de l’intérieur aux usages variés. Le auvent continu apporte de l’ombre et du confort pour des situations d’intimité mais rappelle en même temps que nous sommes tous lié·es les un·es aux autres.

Photographie ©Antoine Espinasseau

22 logements, Parempuyre (33)

GRAU est une agence d’architecture et urbanisme basée à Paris, dirigée par Susanne Eliasson et Anthony Jammes, avec Clara Pailler et Emmanuelle Barbier. GRAU travaille dans l’espace commun entre l’architecture, le paysage et l’urbanisme pour transformer notre environnement commun et mène depuis plusieurs années des projets et recherches sur ce qu’elle appelle la Métropole Jardin. GRAU est lauréat du Palmarès des jeunes urbanistes 2016 et ses membres résidents de la Villa Albertine 2022.  

UR est un bureau d’architecture et d’urbanisme basé à Pantin (93) et Bordeaux (33), co-fondé en 2019 par Chloé Valadié et Gaétan Brunet.  Dans la pratique du bureau, domestique et territoire sont les deux faces d’une même inclination à envisager l’architecture depuis ses extrémités : ses usages et son appartenance à des systèmes ouverts. En 2024, UR est lauréat du Palmarès des jeunes urbanistes. Gaétan Brunet enseigne à l’ENSA Versailles. Chloé Valadié enseigne à l’ENSA Paris Malaquais.

22 logements, Parempuyre (33)
Aquitanis maitre d’ouvrage
GRAU + UR architectes
THP paysagistes
CETAB bet

Métropole Jardin

Les logements sont à Parempuyre, à l’extrémité nord de la métropole de Bordeaux dans un tissu résidentiel horizontal : la Métropole Jardin. On retrouve ce type d’urbanisation autour de toute grande ville (Bordeaux, Bruxelles, Chicago…) et sa transformation est autant une question théorique que concrète. Le projet est une hypothèse sur la façon d’habiter demain dans la Métropole Jardin, un bâtiment prototype.

Photographie ©Ivan Mathie
Boardwalk, Phoenix AZ

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le projet démarre trois ans avant l’appel d’offres, en 2014 à Phoenix en découvrant les projets de logements collectifs de l’architecte américain Alfred Beadle qui a construit de véritables environnements collectifs et climatiques organisés autours de jardins. Ici le projet Boardwalk.
1:100

Architecture et jardin fonctionnent ensemble et sont indissociables. Le paysage est une introduction à l’architecture et l’architecture se rapproche gentiment de la nature avec sa couleur verte, comme les bâtiments de Bruno Taut ou de Gregory Ain.
Le plan long

Quatre séquences sur 140m : jardin de devant, parking sous pergola, le foyer, vingt-deux logements et une promenade. C’est un projet rationnel, économique, aussi bien collectif qu’individuel.
Coupes système

Chaque séquence est une transition, chaque limite est un seuil.
Détails

Détail individuel (sur 94 m) : le débord de la toiture (charpente bois et bac acier) et le auvent (structure métallique et bac acier) protègent du soleil et prennent en charge la gestion des eaux de pluies, acheminées par un tuyau syphoïde laissé apparent.
Détail collectif : dans le foyer, la hotte est suspendue à la charpente métallique.
Foyer

Le foyer est le lieu où on se retrouve si on en a envie. Un barbecue, un banc rouge de Berlin, un grand toit. Les enfants peuvent courir autour, comme le long de la promenade.
Voisins

Le bâtiment et la promenade s’ouvrent sur la parcelle voisine. Tous les logements, individuels et collectifs, sont réunis sous un même toit. Tout le monde vit ensemble dans un espace horizontal, partageant la même vue, la même promenade et les mêmes voisins.
Toitures

Un toit collectif en côtoie un autre. Ils produisent de l’ombre et protègent de la pluie dans une ville où il pleut beaucoup, où il peut faire très chaud, pour abriter toute la vie que nous menons seuls ou ensemble.
Métropole jardin

Chacun a sa pièce extérieure privée à l’arrière, extension de l’intérieur aux usages variés. Le auvent continu apporte de l’ombre et du confort pour des situations d’intimité mais rappelle en même temps que nous sommes tous lié·es les un·es aux autres.

Photographie ©Antoine Espinasseau