Thomas Gomes Daubernay est architecte diplômé de l’ENSA Paris-La Villette et du post-master Recherches en architecture. Entre 2022 et 2023, il réalise pour le compte du Laboratoire Architecture Anthropologie (LAA UMR LAVUE 7218 CNRS) une enquête ethnographique sur les usages informels et invisibles du lac artificiel de Bordeaux. Depuis, il enseigne les sciences sociales en ENSA et développe son projet de thèse sur le chemsex (★★★)
« La définition basique du chemsex ça serait prendre de la drogue et puis baiser. Mais ça, tout le monde le fait. Prendre de l’alcool et puis baiser, prendre de la cocaïne et puis baiser. Dans le cas du chemsex, c’est un rituel autour. Déjà, ce n’est pas n’importe quel produit. C’est les cathinones et le GBL. Et puis c’est la partouze et c’est Grindr [une application de rencontres géolocalisée] ».
Extrait d’un entretien avec le responsable plaidoyer à la Fédération Addiction, juin 2023.
Apparu dans le langage commun à la fin des années 2000, le terme chemsex (chemicals+sex) recouvre un ensemble de pratiques prenant lieu au sein des communautés sexuelles masculines. Lorsque nous les explorons avec l’attention que l’architecte et l’anthropologue accordent à un certain nombre de détails, nous nous rendons compte qu’elles se définissent par leur singulière territorialisation. Par-delà l’usage de psychotropes consommés en non-mixité masculine lors d’interactions sexuelles décomplexées, il semble important de remarquer que ces événements demeurent confinés à la sphère strictement domestique, ce qui soulève un certain nombre d’interrogations chez les acteur·ices de santé.
Cette situation s’inscrit dans une conjoncture plus globale que la sociologue Marie Bergström qualifie de privatisation de la rencontre1. Avec Internet, la recherche d’un·e partenaire devient une action que l’on peut exécuter depuis chez soi, délitant les liens entre les individu·es et les lieux de sociabilité collective. Il ne s’agit pour- tant pas d’un transfert d’espaces communs vers des territoires numériques, mais d’une individualisation de l’expérience. Car loin d’être des espaces publics, comme les bals et les fêtes, ces services organisent des rencontres en tête à tête, tout en déplaçant le premier contact à l’intérieur du domicile d’un·e des deux protagonistes2. La virtualisation des lieux a donc chamboulé les écologies affectives homosexuelles masculines, notamment dans la disparition d’une étape de rencontre intermédiaire qui soit située dans un espace physique public3. Dans la mesure où le chemsex produit des figures collectives en utilisant des technologies initialement pensées par leurs concepteur·ices à l’échelle strictement individuelle, nous pouvons dire que par l’intermédiaire de diverses consommations de drogues, ces rencontres participent d’une réappropriation des fonctionnalités des applications online, tout en transformant des logements privés en territoires à caractère semi-public. Pour paraphraser Michel de Certeau, il s’agit-là de formes de détournements du fonctionnement de deux infrastructures emblématiques de l’individualisme contemporain, utilisées, à ces occasions, à des fins collectives. Dans des assemblages complexes entre technologies numériques, logements, et psychotropes, naissent une gamme diversifiée de situations que nous proposons de décrire brièvement ici. Issus de différentes immersions ethnographiques, les passages qui vont suivre s’attachent à la description et à l’analyse du cadre matériel de ces expériences. Le récit qui en est fait ne suit pas une narration proprement chronologique, mais procède plutôt par juxtapositions, comme un collage fragmentaire donnant à voir la pluralité des séquences qui composent ces longues et inévitables digressions psychotropiques.
6 JUILLET 2024, 14H30
Assis à la terrasse d’un café à Paris, je pianote sur mon téléphone et ouvre Grindr, l’application de rencontre emblématique des communautés sexuelles, masculines et trans. S’affiche devant moi une grille de profils individuels dont la position est proportionnelle à la distance géo- graphique qui m’en sépare. De manière plutôt conventionnelle, chaque profil se présente sous la forme d’une combinaison de texte et d’image. On peut cliquer sur ceux qui ont retenu notre attention pour avoir accès à la galerie de leurs photos, leurs âges, tailles, poids, statuts sérologiques, et j’en passe. Ici, contrairement à Tinder, pas besoin d’avoir réciproquement approuvé le profil de l’autre pour que la conversation puisse s’engager. La communication est d’emblée autorisée, libre à chacun d’y répondre ou pas. Ce samedi-là, en l’occurrence, un pseudonyme retient particulièrement mon attention : “on est 9”. Ce genre de signifiants collectifs appliqués aux profils individuels sont généralement le signe qu’une soirée chemsex a lieu. La présence de ces pseudonymes exprime également que les individus sont à la recherche de nouvelles personnes pour les rejoindre. Et pour cause, à présent reclus dans le confort de l’invisibilité domestique, et bénéficiant des technologies numériques pour établir des contacts à distance, les espaces publics ou commerciaux ne sont plus les lieux depuis lesquels on y accède. Les télécommunications opèrent aujourd’hui à la manière d’une interface entre l’intérieur et l’extérieur, se substituant alors aux vitrines, devantures, prospectus et autres « seuils » situés jusqu’alors entre les lieux de sociabilités collectives et le reste de la ville. Je ne peux donc pas m’y rendre de mon plein gré, comme on irait dans un club, puisque, mise à part l’exagérée précision de la distance géographique qui m’en sépare, je n’ai aucune idée de son emplacement. Sans lieu ni heure fixes, sans début ni fin précises, ces éphémères constellations de territoires mouvants sont à la fois partout et nulle part, aujourd’hui ou hier. Bien évidemment, même si certains quartiers et moments sont plus propices que d’autres pour leurs formations, ils ne se prévoient ni ne se décrètent, mais émergent et se déploient de manière quasi organique dans l’espace et dans le temps. Après quelques formules de salutations échangées avec un garçon de la soirée, il m’informe qu’ils sont en train de consommer des drogues : « ça te dérange ou pas ? ». Ensuite, nous nous envoyons des photographies d’ordre privé, précisons les positions sexuelles que nous souhaitons mutuellement occuper, ainsi que les différentes manières de protéger notre santé sexuelle. « T’es sous PrEP4 ? ». Ces multiples contrats étant à présent certifiés par la confiance tacite que nous nous sommes d’emblée portée, l’hôte me fait une demande des plus originales : « T’as moyen de faire des petites courses ? C’est pour que je fasse des crêpes pour tout le monde ». J’accepte cette demande, tel un don nécessaire à mon intronisation future. Le ton est donné, ce sera une orgie et un goûter. Je me retrouve alors au supermarché du coin à faire des emplettes pour une bande de garçons que je n’ai encore jamais rencontrés de ma vie, et que je ne reverrai pour la plupart pas d’aussi tôt. L’hôte m’envoie l’adresse, je marche en direction de l’immeuble, mon panier à la main, impatient de voir quelle tournure prendra cette curieuse crêpesex party.
25 AOÛT 2024, 11H00
De loin, j’aperçois un homme immobile et torse nu sur le pas d’un immeuble. Scrutant l’horizon tout en plongeant son visage à l’intérieur de son écran de téléphone, je l’imagine en train de recoller les morceaux d’informations éparses que nous avons échangées jusqu’ici. Il me fait signe, me sourit, et m’explique qu’il est descendu pour ne pas communiquer ses codes d’accès à un inconnu. Il reste là un instant, puis m’invite à le suivre. Arrivés dans l’ascenseur, il se rapproche de moi en déplaçant ses mains le long de mon T-shirt. En haut, le palier est vide et silencieux. Il me prend la main jusqu’au bout du couloir, insère la clef dans la serrure et ouvre la porte de son appartement.
27 JUILLET 2024, 15H45
À peine entré, une légère brume intérieure, épaisse et moite, m’enveloppe. Caractéristique d’un lieu qui n’a pas été ventilé depuis un moment, cette densité atmosphérique n’est pas sans rappeler celle que les chefs opérateurs tâchent de reproduire lors des tournages de cinéma. Celle qui, justement, donne à l’image l’opacité nécessaire à la mise en forme visuelle de son principe narratif, c’est-à-dire au mystère et à l’indétermination propre à toute fiction. Dans ce brouillard, la petite dizaine de garçons me salue. Plus ou moins nus, affalés sur les matelas disposés sur le sol pour l’occasion, ils discutent tout en se caressant. Pas totalement en train d’avoir des rapports sexuels, ils « fricotent », dans une sorte de flânerie érotique. Au fond du salon, sur le bureau, trois écrans diffusent des films pornographiques que personne ne visionne tout à fait, un peu comme les chaînes d’infos en continue dans certains bars, ils participent d’un bruit de fond. La musique qui les recouvre n’est pas très forte, les rideaux sont soigneusement tirés, et la lumière, rouge bien évidemment, est tamisée. Les choses semblent avoir été ajustées de telle sorte à ce que cette intensité demeure la plus discrète possible. L’hôte m’offre un petit sac en craft pour que j’y dépose mes affaires. Une fois libéré de ma parure extérieure et de toutes ses significations, il m’explique les règles de la maison et me fait un petit tour du propriétaire : « Bon, ici, tu verras, c’est les meilleures soirées chemsex de Paris. La cuisine, c’est là où on range et on consomme la drogue, tu peux aussi te servir de l’eau. Si tu veux prendre l’air, fumer une clope à la fenêtre, vas-y pas de soucis, y’a pas de voisins en face. Pour prendre une douche, c’est dans la salle de bain, je te demande juste une chose, c’est de pas fermer les verrous, je veux pas que les gens s’enferment, ça peut être dangereux. Tu as de la drogue sinon ? Tu veux une trace peut-être ? Et à part ça, tu fais quoi dans la vie ? ». Au salon, trois garçons discutent sur le canapé tout en s’échangeant les photos de leurs acteurs pornos préférés. Ils se racontent leurs fantasmes respectifs, leurs expériences sexuelles les plus cocasses et m’intègrent progressivement à leurs échanges. Je leur présente mon projet de recherche en sciences sociales et nous commençons à en débattre. De manière étonnante, cette conversation de groupe ne vient pas totalement se substituer à tout ce qui se déroulait avant qu’elle débute. Au contraire, elle s’y superpose. À la fois aux petites interactions sensuelles que nous continuons d’avoir, mais aussi à la myriade de micro-tâches logistiques indispensables au bon déroulement de l’événement. Nos échanges verbaux sont alors pris dans un étrange entrelacement entre les impératifs d’une sociabilité sexuelle digne des meilleurs clubs libertins, et, en même temps, ceux des gestes indispensables à sa maintenance. Sans autre « lieu » qu’Internet pour s’articuler à l’extérieur, et sans autres « travailleurs » que les participants pour prendre en charge les actions nécessaires à son bon déroulement, le confinement du chemsex à l’espace domestique organise le groupe autour d’un ensemble de comportements capables de compenser son retrait vis-à-vis de l’espace public, ainsi que le caractère non-commercial de la pratique.
28 JANVIER 2023, 12H35
Une cigarette à la main, l’hôte navigue entre la cuisine, la salle de bain et le salon. Tandis qu’il me fait part de ses opinions sur des sujets de société, il s’assure que personne ne manque de rien, fait un peu de rangement, lance une nouvelle playlist, distribue des pailles propres, et surf sur les applications pour faire venir de nouveaux participants. Entre les matelas, les coussins, et les piles de vêtements, le salon accueille des rapports sexuels de groupe et des conversations ordinaires. Au milieu, un jeune homme déambule, un stylo et un carnet à la main. Il s’arrête un instant et prend les « commandes » de chacun. Tenant un registre relatif à leurs consommations de drogues, il élabore des tableaux où, en face des prénoms, figurent les heures des prises. Tout cet après-midi durant, l’appartement est le théâtre de multiples phases de recrutements 5et de nombreux « mouvements de population ». Certains partent, d’autres arrivent, au point que la sexualité y apparaît comme secondaire à certains moments. On plonge au cœur de confidences personnelles et de débats, on assiste à des coups de foudre ou à la formation de rivalités, menant à des querelles et des embrassades hautes en couleurs. Ici, les interactions s’exonèrent plus facilement de toute retenue, favorisant le sentiment d’appartenance à une communauté quasi anonyme qui commence à entretenir de manière presque prématurée des liens d’une grande familiarité. Dans cette configuration semblable à celle d’un stafi autonome, la coopération est à l’origine d’alliances entre personnes qui se connaissent peu, mais qui, dans l’exécution de ce répertoire d’actions communes, vont finir par se rapprocher. Physiquement isolées et temporellement désynchronisées des normes environnantes, ces rencontres se situent dans un ailleurs. Un espace où le repli sur soi génère des interactions qui permettent aux groupes de compenser l’absence d’instances régulatrices. Lors de cette chorégraphie et de ses multiples séquences de gestion de l’ivresse collective, les participants se rapprochent d’un idéal social, caractérisé par l’expression débordante d’un enthousiasme relationnel et d’une extase sexuelle qui les propulse toujours plus en dehors du « monde réel ».
« C’est du théâtre. C’est faux, c’est une scène. Pendant douze heures on va enlever des couches de contrôle de notre sexualité, de notre rapport à l’autre et on va voir ce qu’il se passe. Pour moi, ces “mondes flottants”, c’est la réalité qui s’en invente une autre. Et je considère que tous ces moments partagés, ce sont des moments où il y a des choses qui sont vraies, mais sinon, globalement, c’est du théâtre: tu fais le con, tu parles de cul plus qu’il n’en faut, tu peux être totalement vulgaire,
tu peux te déguiser, inventer des personnages, tirer le fil de situations absurdes. C’est un espace de liberté où tu peux papillonner si tu le souhaites. Comme une cour de récréation pour adultes, mais qui prend place dans un contexte de réalité sociale où, pour le coup, tout est contrôlé et maîtrisé,
et d’autant plus dans une ville comme Paris ».
Extrait d’entretien avec Armand, 34 ans, septembre 2024.
Loin des considérations qui comparent le chemsex à une nouvelle hécatombe, les enquêtés mettent invariablement l’accent sur une limite entre différents régimes de perceptions, sur une frontière entre des univers de normes distincts6. En l’abordant ainsi, il devient possible de comprendre comment le confinement des sociabilités chemsex s’inscrit dans la longue histoire des utopies localisées, telles qu’elles furent théorisées par Michel Foucault sous le néologisme d’hétérotopies. Comme l’ont été les maisons closes, ces contre-espaces se désynchronisent des temporalités extérieures, le temps lui-même s’y écoule différemment, dissipant la réalité par la seule force des illusions7. Elles se caractérisent aussi par leur capacité à juxtaposer plusieurs lieux qui, d’habitude, seraient incompatibles. Dans la configuration qui nous occupe, le logement accueille de manière simultanée différentes fonctions normalement disséminées dans les espaces et dans les temps de la ville, telle une surimpression étrange, où cohabitent de manière presque absurde le spectaculaire et l’ordinaire. Les hétérotopies chemsex façonnent ainsi la sensation de se situer à deux endroits en même temps. Comme au cinéma, elles superposent un lieu où l’on est, à un autre qui n’existe pas véritablement, ou, pour être plus exact, à l’intérieur duquel les événements qui adviennent ne sont pas « vraiment vrais ». À l’instar des rites carnavalesques propices à ce que le socio-anthropologue Laurent Gaissad qualifie de déplacements psychiques et identitaires8, ces territoires élaborent finalement la possibilité de se vivre, soi-même et collectivement, comme fondamentalement autres. Dans le même temps, la perspective d’un mystère dissimulé à l’intérieur du monde n’est pas sans rappeler la tradition des 31 sociétés secrètes. Analysées par le sociologue allemand Georg Simmel au début du 20e siècle, ces formes sociales apparaissent comme conséquentes des interdictions écrasantes d’un pouvoir coerci- tif9. Ainsi, bien que la consommation de drogues en contexte érotique existe depuis plusieurs millénaires et que l’orgie soit depuis longtemps un motif traditionnel de la sexualité, leur confinement peut-il se résumer à un simple transfert de pratiques déjà existantes ? Ne devrions-nous pas lui attribuer un surplus de sens ? Transférant symboliquement la sphère domestique vers de curieux territoires refoulés, les différentes situations que nous avons pu décrire ici témoignent de multiples efforts de production et de maintenance collective d’un espace social que les télécommunications contemporaines ont tendance à annihiler, à remplacer, ou à déplacer. Un lieu semi-public, intermédiaire et partagé, capable de recevoir la nécessaire physicalité des interactions préalables à un rapport sexuel. Son isolement matériel implique pourtant que les individu·es jonglent avec ubiquité entre des positions parfois antagonistes. L’incessant renversement des distinctions entre travailleur·ses et consommateur·ices, entre intérieur et extérieur, entre public et privé, entre intime et anonyme, participent à l’émergence de sensations et de sentiments contraires. Comme le précise le sociologue anglais Jamie Hakim, les ambiances sociales produites par les expériences du chemsex se définissent par leur caractère éminemment contradictoire10, les liens qui s’y fabriquent peuvent s’avérer précaires, car précisément façonnés à partir des infrastructures de leur démembrement. Oscillant entre des relations hautement collectives et hautement individuelles, façonnant des émotions à la fois tristes et heureuses, les ambivalences inhérentes au chemsex sont emblématiques d’une formation sociale prenant place au sein d’un ensemble de conditions historiques qui contraignent très fortement son existence11. Pour reprendre les termes de Jamie Hakim et de Laurent Gaissad, le désir de se ras- sembler en collectifs devient tellement puissant lorsqu’il s’élabore au sein de normes néolibérales, individualistes et compétitives, qu’il se consume et brûle au moment même où il se déploie, telle une spectaculaire dépense de l’identité individuelle et collective.
- Bergström, Marie. 2019. Les nouvelles lois de l’amour. Sexualité, couple et rencontres au temps du numérique. Paris : La Découverte. ↩︎
- Ibid. ↩︎
- Fouet, Anthony. 2022. Rapports sociaux de classe, d’âge, de race et de genre au sein de l’homosexualité masculine: le cas des usages sociaux des applications de rencontres géolocalisées à Paris. ↩︎
- La prophylaxie pré-exposition, abrégé PrEP (pre-expo-sure prophylaxis) est un traitement biomédical qui empêche à titre préventif l’infection par le VIH chez des personnes séronégatives. ↩︎
- Expression qui désigne l’usage des applications géo-localisées pour inviter de nouvelles personnes à rejoindre l’événement. ↩︎
- Missaoui, Lamia. 1999. Les fluidités de l’ethnicité ou les compétences de l’étranger de l’intérieur: Tsiganes et santé, jeunes des « honorables familles locales » trafiquants de psychotropes, Maghrébins des économies souterraines. Thèse de doctorat en sociologie, université de Toulouse II, universita degli studi (Turin, Italie). ↩︎
- Voir le texte radiophonique « Les hétérotopies », délivré par Michel Foucault et diffusé sur France Culture en 1966. ↩︎
- Gaissad, Laurent. 2013. La Démence ou la dépense ? Le circuit festif gay entre consommation et consumation. Ethnologie française, Vol. 43(3). Pp. 409-416. https://doi. org/10.3917/ethn.133.0409. ↩︎
- Simmel, Georg. 1996. 1re publication en 1908. Secret et sociétés secrètes. Éditions Circé. ↩︎
- Hakim, Jamie. 2018. The rise of chemsex : queering collective intimacy in neoliberal London. Cultural Studies, 33(2). Pp. 249–275. https://doi.org/10.1080/09502386.20
18.1435702. ↩︎ - Ibid. ↩︎




