Magda Rebutato, accoudée au bar de l’Étoile de mer peint par Thomas Rebutato. Photographie © Milena Charbit, 2020.
Magda Rebutato, accoudée au bar de l’Étoile de mer peint par Thomas Rebutato, 2020. Photographie © Milena Charbit
Dessin du plan de table du mariage de Magda et Robert Rebutato par Le Corbusier en 1961. Coll. Rebutato
Dessin du plan de table du mariage de Magda et Robert Rebutato par Le Corbusier en 1961. Coll. Rebutato
Ancienne chambre de Thomas et Marguerite Rebutato, avec la porte qui donne directement sur le Cabanon. Photographie © Milena Charbit
Magda dans son appartement à Boulogne, janvier 2024. Photographie © Milena Charbit

La dernière habitante de l’Étoile de mer

Milena Charbit est architecte et chercheuse. Elle enseigne à l’ENSAV où elle prépare également un doctorat en partenariat avec la Casa de Velázquez. Sa pratique de la recherche est protéiforme et se matérialise par de nombreux types de restitutions (commissariat d’exposition, lectures, performances, livres, projets d’architecture, ateliers d’écriture, installations,…). Elle fait partie du conseil d’administration de l’association culturelle Eileen Gray. Étoile de mer. Le Corbusier depuis 2016 (★★★)

Ici règne l’amitié

Magda Rebutato a 23 ans quand elle se rend pour la première fois à l’Étoile de mer pour rencontrer sa belle-famille. Elle n’a pas d’à priori sur les lieux et suit Robert son compagnon, dont c’est la terre d’enfance. Elle est cependant marquée par la « rusticité » du lieu, et elle me dit en chuchotant : « je ne te raconte même pas ma mère, quand elle a découvert l’endroit, elle était horrifiée, elle avait l’impression que je me déclassais ! ».

L’Étoile de mer, c’est chez elle. À vrai dire, elle a elle-même grandi au bord de la Méditerranée ; née en 1937 dans une famille juive italienne installée en Tunisie, elle n’est arrivée en France qu’en 1956 pour faire ses études dans une école de commerce à Paris.

Aller à Roquebrune et plus particulièrement à l’Étoile de mer, c’est une histoire balnéaire, un retour aux sources, à son amour pour la mer Méditerranée. Elle dit que « [sa] relation à l’Étoile de mer est consubstantielle, [son] histoire est liée à la mer sensitivement et sentimentalement ».

Magda et Robert descendaient en voiture depuis Paris en faisant toujours une étape : tantôt ils rendaient visite à des amis à Lyon, tantôt ils en profitaient pour faire du tourisme en Savoie. Depuis sa retraite, Magda continue à y aller tous les étés, du 15 juin au 15 septembre. Robert est décédé en 2016, Magda poursuit seule ce séjour annuel et éternel. 

Ce que Magda aime à l’Étoile de mer, c’est le petit sentier qu’il faut parcourir à pied depuis la gare de Cabbé pour aller jusqu’à chez elle. Cela lui donne la sensation « de ne pas être atteinte par l’environnement immédiat, cela en fait un lieu de détente ». Elle aime aller dans sa chambre « ouvrir les volets et regarder la mer ». Elle apprécie que son quotidien soit rythmé par une baignade, avant le déjeuner, entre les rochers.

Cependant, depuis une chute en 2021, elle ne saute plus des rochers. « Je suis tombée en avant et là, ça a été le déclic. Heureusement, je ne me suis rien cassé, mais simplement, fortement égratigné le genou. Je continue à aller me baigner à la plage, mais beaucoup moins, car c’est moins amusant ».

À l’ombre du cabanon

Quand on se rend à Roquebrune-Cap-Martin afin de visiter deux constructions modernes iconiques – je parle ici de la villa E-1027 d’Eileen Gray et de Jean Badovici et du Cabanon de Le Corbusier – on oublie parfois qu’il y a une propriété entre les deux ;  il s’agit de l’Étoile de mer, un ancien « bar- casse-croûte » composé d’une construction principale mitoyenne du Cabanon et des 5 unités de camping1 construites par Le Corbusier en surplomb de la villa E-1027. Le Corbusier les a fait construire pour Thomas et Marguerite Rebutato, les propriétaires de l’Étoile de mer, en échange partiel du don de terrain sur lequel il a construit son Cabanon.

Cet agencement curieux, qui constitue aujourd’hui le site appelé « Cap Moderne », est né du hasard des rencontres et d’un amour initial commun pour la beauté du lieu ; Magda Rebutato en est aujourd’hui la dernière habitante.

Magda est liée à l’Étoile de mer car elle a épousé en 1961 Robert Rebutato, le fils de Thomas et Marguerite Rebutato, les propriétaires du bar-casse-croûte. C’est d’elle dont il s’agira dans ce texte. (FIG. 1).

Magda Rebutato, accoudée au bar de l’Étoile de mer peint par Thomas Rebutato. Photographie © Milena Charbit, 2020.
Magda Rebutato, accoudée au bar de l’Étoile de mer peint par Thomas Rebutato, 2020. Photographie © Milena Charbit

Ce qu’elle aime aussi à l’Étoile de mer, « ce sont les repas sur la terrasse, les gens se sentent bien, ça favorise les relations amicales. Le lieu est propice à la conversation, à l’échange ». Magda adore recevoir de manière générale, mais « surtout à l’Étoile de mer », et elle accueille ses ami·es et sa famille avec une grande générosité. Comme Le Corbusier l’a écrit sur le tableau qu’il a peint pour Thomas Rebutato et qui est accroché au mur de la terrasse de l’Etoile de mer, « ici règne l’amitié ».

Elle va faire les courses toutes les semaines au marché de Vintimille et s’occupe souvent de préparer les repas – entrée /- plat / – dessert pour tout le monde. 

Simon Moisière, qui a séjourné à l’Étoile de mer l’été dernier, me raconte cette anecdote : « Magda nous a expliqué que la nourriture ici avait toujours une forte influence italienne. D’ailleurs, le soir où nous étions là, elle était ravie d’avoir trouvé les pâtes fusilli caserecci typiques des Pouilles. J’ai l’impression qu’à chaque retour à l’Étoile, elle renoue aussi avec ce lien à l’Italie ».

Même si le restaurant n’existe plus aujourd’hui, Magda continue à faire vivre cette cuisine simple et traditionnelle. D’ailleurs, le prochain projet de Magda est d’écrire un livre de cuisine sur les recettes de l’Étoile de mer et de les accompagner d’anecdotes qui se sont déroulées autour de certains repas. 

La beauté du site est le résultat d’un équilibre parfait entre plusieurs éléments : un emplacement spectaculaire, une histoire et une mémoire puissante, l’anonymat propre aux architectures sans architectes, la personnalité de Magda qui sait préserver ce monde magique, d’une possible muséification.

Magda et Le Corbusier

La première fois que Magda rencontre Le Corbusier, c’est en 1961.

Elle me raconte : « Pour moi, c’est une coquetterie de dire que j’ai connu Le Corbusier, entre toi et moi, j’ai plutôt l’impression de l’avoir juste croisé. Mon attachement à l’Étoile de mer et au passage de Le Corbusier ainsi qu’à son architecture est très fort, mais il passe cependant par Robert ».

Robert rencontre Le Corbusier quand il a 12 ans, et le suivra toute sa vie, en tant qu’ apprenti puis architecte dans son agence. Il poursuit de manière posthume son travail en terminant le pavillon Le Corbusier pour Heidi Weber à Zurich et participe à de nombreuses manifestations dédiées à sa mémoire, jusqu’aux manifestations qu’il organise en 2015 à Roquebrune Cap Martin à l’occasion du cinquantenaire de sa mort.

Magda raconte que c’est son souvenir le plus fort : « C’était un moment de fête à l’Étoile de mer ; je me souviens de l’énergie que Robert a mis dans l’organisation de cet événement. Le Corbusier était la personne qu’il admirait le plus et cela a beaucoup compté pour lui d’organiser cet hommage ». La manifestation s’est déroulée le 27 août 2015, elle comprenait une cérémonie au cimetière avec la diffusion du discours de Malraux de 1965, une exposition, un grand repas sur la terrasse :

« Robert était très heureux de ce succès, mais, déjà très fatigué, il avait des difficultés à respirer. Il est allé au-delà de ses forces pour cet événement, puis 48h plus tard, il s’est écroulé. Les festivités se sont déroulées le mercredi et le jeudi, puis le vendredi, Robert commence à être pris de vomissements. On l’emmène à l’hôpital de Monaco et on lui détecte directement un cancer des poumons ».

Le Corbusier a été le témoin de Robert lors de leur mariage à Roquebrune en 1961, et il dessine d’ailleurs le plan de table du déjeuner en inscrivant « Robert Rebutato s’est marié avec Magda à 10 heures ce matin, vive le et la mariée, le 9 août 1961 ». Puis, il écrit « Ce dessin pour Robert et sa femme Magda : il y a devant vous amis, quarante bonnes années ; il faudra se battre, vaincre, être malmené. Triomphe, patience, persévérance, volonté et harmonie entre vous. Courage et amitié. Le Corbusier ».

Ce dessin (FIG. 2) est encadré dans l’entrée de l’appartement de Magda à Boulogne.

Dessin du plan de table du mariage de Magda et Robert Rebutato par Le Corbusier en 1961. Coll. Rebutato
Dessin du plan de table du mariage de Magda et Robert Rebutato par Le Corbusier en 1961. Coll. Rebutato

Que cela soit à Roquebrune ou à Boulogne – dans l’appartement qu’elle habite le reste de l’année, le Corbusier est omniprésent. Quand on entre dans l’Étoile de mer, son portrait est encadré au-dessus du bar, ses peintures sur les murs de la terrasse, ses dessins accrochés dans chaque pièce… (FIG. 3).

Ancienne chambre de Thomas et Marguerite Rebutato, avec la porte qui donne directement sur le Cabanon. Photographie © Milena Charbit

Quand on entre dans son appartement à Boulogne (FIG. 4), la présence de Le Corbusier se manifeste très vite par ses tableaux et tapisseries aux murs, le fameux plan de table de son mariage avec Robert, ses fauteuils, et son architecture ou en tout cas une architecture – celle de Robert très influencée par celle de Corbu. Quand j’ai dit à Magda que je trouvais que son appartement ressemblait à l’assemblage de l’Étoile de mer et du Cabanon, elle a rigolé, et m’a dit que c’était mon interprétation.

Magda dans son appartement à Boulogne, janvier 2024. Photographie © Milena Charbit

Il se trouve qu’au bout de l’appartement – lui-même issu de la réunion de deux appartements – il y a une petite pièce carrée, dotée d’un plafond quadrillé de caissons, et d’un lit simple. La surface de cette pièce est semblable à celle du cabanon, et on a l’impression, par l’architecture, la décoration et le passage à travers une ouverture ronde, qu’on a fait un voyage spatio-temporel et qu’on se trouve projeté à Roquebrune le temps de quelques secondes.

Résister à la muséification du lieu

La manière qu’a Magda d’habiter l’Étoile de mer peut être assimilée à une raison de vivre. Je dirais même qu’il s’agit d’un acte de résistance.

Le premier synonyme du mot « habiter » est « vivre » dans le dictionnaire le petit Robert. En habitant l’Étoile de mer, Magda insuffle de la vie à cet endroit, elle le fait vivre tout en résistant à sa muséification, qui est sa plus grande inquiétude : « quand je ne serai plus là, j’ai peur que cela soit muséifié. Parce qu’aujourd’hui, c’est un lieu de vie ».

Après avoir assisté de très près à la dégradation de la villa E-1027 à la suite du décès tragique de son dernier occupant, le docteur Kaegi, assassiné sur place, Magda et Robert décident de faire une donation de la propriété de l’Étoile de mer au Conservatoire du Littoral pour favoriser l’acquisition de la villa E-1027, afin de constituer un ensemble patrimonial homogène.

Dans l’acte de donation qu’ils ont signé en 2000 avec le délégué régional du Conservatoire du Littoral, Christian Desplats, Magda et Robert ont formulé des souhaits quant aux usages qu’ils imaginent pour l’Étoile de mer. Ils indiquent ainsi qu’ « il est possible de redonner aux lieux leurs usages d’origine (guinguette et pension-restaurant) », à condition bien sûr que leur exploitation reste liée à la destination culturelle de l’ensemble du site.

Il est pour l’instant difficile d’imaginer que le Centre des Monuments Nationaux se mette à vendre des pains-bagnats (thon-œuf-olives) derrière le bar de l’Étoile de mer !

Quand les gens disent à Magda à quel point ils trouvent cette donation généreuse, Magda répond que : « non, c’est un acte égoïste afin que le lieu soit préservé dans son état actuel ».

Poursuivre sa vie entre Boulogne et l’Étoile de mer à son âge (86 ans) n’est plus si facile. Il y a d’ailleurs des choses qu’elle ne peut plus faire, comme se promener dans les rochers ou y inviter ses ami·es proches. Elle me dit : « la topographie du terrain pose un problème avec l’âge, si tu dors dans les unités de camping et que tu souhaites aller faire pipi en pleine nuit, c’est compliqué ». Pourtant, elle continue à habiter cet endroit tous les ans pendant les trois mois d’été. Elle le fait pour Robert, pour Le Corbusier, pour elle, et pour la vie si puissante qui émane de cet endroit. Continuer à insuffler la vie à l’Étoile de mer est une manière de vivre le lieu et d’activer ce que le théoricien Christian Norberg-Schulz appelle le genius loci, en français l’esprit du lieu, concept phénoménologique où l’habitation n’est pas simplement rapportée à son aspect fonctionnel, mais devient un lieu où la vie se déroule avec la création d’une relation entre l’habitant·e et l’espace habité, où l’un·e façonne l’autre et vice-versa.

Habiter est une relation entre l’humain et sa demeure. Il existe une relation intime entre Magda et l’Étoile de mer qui me semble aujourd’hui être une manière de repousser au maximum le moment où le Centre des Monuments Nationaux disposera des cordelettes devant le bar de l’Étoile de mer en indiquant aux visiteur·euses de ne « pas toucher ».

Au moment où l’acte de donation a été signé, Robert et Magda ont décidé de créer une association culturelle : l’association Eileen Gray. Étoile de mer. Le Corbusier. Cette association a pour objectif de créer des animations culturelles au cours de la période d’ouverture du site (entre avril et octobre) afin de le faire vivre par des concerts, des conférences, des expositions, des pièces de théâtre…

En 2020, il y a eu la création d’un programme de résidences d’artistes dans les unités de camping. L’association accueille deux artistes par an, sur des périodes de 1 à 2 mois.

Magda me dit que « l’un des objectifs d’avoir créé le programme de résidences d’artistes, c’est d’y maintenir la vie ! ».

Un art de la maintenance

Je demande à Magda si c’est elle qui a assemblé des galets sur la terrasse de l’Étoile de mer. Il y a en effet des contremarches recouvertes de galets pris dans du ciment, ainsi que des petits montants de garde-corps de la terrasse qui sont agglomérés de la même manière. Cela ressemble un peu à certains assemblages « bruts » de la maison du Facteur Cheval. Elle m’explique que c’est Thomas Rebutato, le père de Robert, qui a effectué toutes ces interventions décoratives à l’époque et que c’est d’ailleurs lui qui a fait les peintures tout autour du bar de l’Étoile de mer. Je n’en avais pas la moindre idée et j’ai automatiquement pensé que c’était Le Corbusier qui avait tout peint vu sa propension à s’approprier les murs et les recouvrir de ses peintures.

Magda me dit : « Je ne suis pas une artiste moi ». Et si la dénomination d’artiste n’était pas uniquement destinée à celui ou celle qui produit une œuvre d’art ? Il y a de plus en plus de chercheur·euses qui parlent aujourd’hui du care, de maintenance, du soin, comme un art à part entière. L’artiste Mierle Laderman Ukeless a théorisé le « Maintenance Art » en mettant en scène le banal et l’invisible des gestes des éboueur·ses de New York. Comme l’explique l’anthropologue Shannon Mattern dans son article Soin et Maintenance2, « maintenir la vie implique de lourdes responsabilités ». Ainsi, en rangeant ses vêtements dans les placards, en ouvrant les volets et les fenêtres, en faisant circuler l’air, en remettant des draps propres sur le lit, en faisant fonctionner les différentes machines, en allumant la lumière, en passant le balai, en faisant à manger… Magda active ce lieu et le maintient (en vie).

Magda « tremble tous les ans à l’idée que le réfrigérateur professionnel de l’ancien bar-restaurant tombe en panne », dès qu’elle arrive dans la maison elle bidouille des réglages afin qu’il tienne tout l’été. Peut-être se dit-elle que la fin du réfrigérateur signera la fin de l’Étoile de mer ?

Ces actions énumérées précédemment correspondent à des actions génériques et évidentes de l’entretien régulier d’un logement par n’importe quel·le locataire ou propriétaire. Cependant, Magda a une prise de recul par rapport à ces actions et déploie ce que j’appellerai un protocole de maintenance. Tim Benton, historien de l’architecture et membre du comité scientifique de la restauration du site, rajouterait que maintenir ce site implique « non seulement de lourdes responsabilités, mais également du bon goût. Comprendre l’esprit du lieu et le maintenir en conformité avec les idées originales de l’architecte est vraiment un art ». 

Ainsi a-t-elle pris l’initiative de faire procéder à la restauration des peintures de Thomas Rebutato tout autour du bar par une restauratrice de peinture professionnelle. De même, elle a fait réaménager une cuisine sous les pilotis à l’intention des artistes accueilli·es en résidence dans les unités de camping. Elle a également participé de manière active aux réflexions du comité scientifique sur la restauration de la villa E-1027.

La donation de la propriété Rebutato ainsi que la création concomitante de l’association Eileen Gray. Etoile de mer. Le Corbusier font partie du protocole ultime de cet art de la maintenance : donner l’endroit où l’on vit afin de s’engager en faveur de la préservation du site, de son intérêt patrimonial et touristique, mais surtout de sa valeur immatérielle : le goût de la vie à l’Étoile de mer ★

  1. « Ce sont des unités de logement, spartiates mais fonctionnelles, dérivées des principes appliqués au Cabanon. Elles seront construites sur pilotis, toujours par Barberis, pendant l’été 1956. Quant à l’acte notarié de cession foncière, il ne sera régularisé qu’en janvier 1961 ». Voir https://eileengray-etoiledemer-lecorbusier.org/thomas-rebutato/. ↩︎
  2. Shannon, Mattern et Sophie Garnier. 2021. Soin Et Maintenance. Habitante. Pp. 115–169. ↩︎

Article publié dans le cadre d’un partenariat avec « La balnéaire ». L’exposition et la publication « La balnéaire » sont créées par Milena Charbit et l’agence d’architecture et d’urbanisme Concorde avec l’association Eileen Gray.Etoile de mer.Le Corbusier et le Centre des Monuments historique en partenariat avec Plan libre / Maison de l’architecture Occitanie-Pyrénées et le Fonds de dotation Quartus pour l’architecture.