Cimex lectularius, face ventrale. Photographie de Louis-Marie Poissant. License Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
Carte de visite d’un désinsectiseur, Benjamin Tiffin. Wellcome Collection. License Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Redon, Odilon. 1881. L’Araignée qui pleure. Pays-Bas, collection particulière
Image générée par intelligence artificielle par l’autrice, inspirée de Vega (1956) de Vasarely. 2025. Devenir-Cimex

VIVRE AVEC LES VAMPIRES PUNAISES ET SOUS-ARCHITECTURE

Delphine Lewandowski est architecte et enseignante-chercheuse à la Pennsylvania State University. Elle explore les relations entre la nature et l’architecture, qu’elles soient théoriques – éthique de la nature dans la culture architecturale et cosmologies alternatives –, basées sur les sciences naturelles et techniques – écologie urbaine et bioréceptivité des matériaux –, ou appliquées – prototypage des parois biodiversifiées. Elle est lauréate du programme de résidence Villa Albertine 2026 (★★★)

Depuis cent cinquante millions d’années, les punaises survivent. Jadis agrégées dans les grottes aux côtés de chauves-souris et de rongeurs, elles ont suivi l’évolution des habitats en s’adaptant aux humain·es, jusqu’à partager leurs lits. Disparues en France dans les années 1950, elles refont surface à partir des années 1990, portées par la mondialisation, les voyages et des modes de vie plus nomades jusqu’à devenir aujourd’hui une véritable légende urbaine. Selon l’Anses1, en 2023, 11% des foyers français ont été touchés par une infestation au cours des cinq dernières années. Le phénomène synanthropique – qui amène les espèces non-humaines à vivre aux côtés des humain·es – n’est pourtant pas nouveau : une découverte en archéoentomologie menée par une étudiante de l’University College Dublin montre que les Romain·es transportaient déjà des punaises de lit jusqu’en Grande-Bretagne2.

Cette cohabitation forcée révèle une ambiguïté profonde : nos modes d’habiter prolongent les leurs. Les fissures du parquet, les coutures du matelas, les doublures textiles rejouent à leur échelle les refuges archaïques du bois mort ou des cavernes originelles. Habiter pour nous, c’est aussi rendre habitable pour elles. Comment leur en vouloir sans d’abord interroger nos propres manières d’habiter le monde ? D’où l’importance de s’essayer à une forme de bio-empathie3 : se mettre « dans la peau de la punaise » pour saisir son monde, sans mettre de côté la souffrance et la nuisance que représentent ces animaux pour les humain·es qui ont dormi à leurs côtés, parfois pendant plusieurs semaines. De là émerge une question d’architecture : comment penser ces interstices et marges invisibles habités par les punaises – cette sous-architecture – qui redéfinit les limites de l’habitable ?

DANS LA PEAU DE LA PUNAISE

Au cœur d’un monde fait de cris sans réponses, le miracle de la vie s’offre à tou·tes, même aux vies jugées les plus ingrates. Cimex lectularius ne voit ni n’entend. Quelques signaux du monde lui parviennent malgré tout : l’odeur du dioxyde de carbone, des gradients de chaleur, la présence d’un corps quelques millions de fois plus volumineux qu’elle – l’un·e de nous – la forme d’une cavité comme habitat, les fibres du bois comme draps, l’obscurité comme abri. Ce monde, réduit à un quasi-néant, à la limite du perceptible pour les êtres humain·es, n’est pas sans rappeler celui de la tique, décrite par le biologiste Jakob von Uexküll en 1909. La tique, « pauvre en monde »4, suspendue à une branche dans une attente infinie pouvant atteindre 18 ans, est uniquement guidée par l’effluve d’acide butyrique qui trahit le passage d’un mammifère. De la même manière, la punaise de lit peut demeurer des mois dans cet état d’attente, résistante au jeûne et tournée vers l’unique événement qui structure son existence : la rencontre avec un corps chaud. Elle construit son univers autour de ces quelques rares repères sensoriels, suffisants pour ordonner toute une existence : attendre, sentir, ramper, piquer, se reproduire.

Les punaises de lit sont des insectes d’environ 4 à 7 millimètres de long, strictement hématophages. Telles des vampires, elles ne survivent que de sang et vivent pour cela aux côtés de leurs proies. Les femelles fécondées pondent jusqu’à cinq œufs par jour dans des anfractuosités sombres comme des coutures de matelas, plinthes ou sommiers. À température ambiante, l’éclosion survient en 7 à 15 jours, donnant des larves ressemblant à de petit·es adultes, qui doivent s’alimenter de sang à chaque stade (cinq au total) jusqu’à la mue. Leur cycle vital peut durer jusqu’à un an. Nocturnes et photophobes, elles se regroupent en agrégats diurnes proches du lieu de sommeil des humain·es, soit le lit. La nuit, elles se dispersent pour se nourrir, guidées par les stimuli thermiques, et surtout par le CO 2 émis par leur hôte. Le repas sanguin dure une dizaine de minutes avant leur retour à l’abri. Même sans succès, la majorité d’entre elles réintègre l’agrégat avant l’aube, heure du constat sur la peau.

LA PUNAISE DANS LA PEAU

Les trois personnes affectées que je connais sont des femmes. Des amies proches, vivant seules dans de petits studios parisiens. Pour elles, l’infestation a représenté plusieurs semaines de retrait forcé à se couper du monde, et de leur propre monde. La chambre – refuge intime, « chambre à soi » au cœur d’un Paris bruyant et parfois hostile – est devenue un territoire inconnu, incontrôlable, symbole d’hostilité. Les punaises ont envahi l’espace où se concentre l’essentiel et le plus important. Le lieu du repos, de la respiration, de l’inspiration.

Le lit, comme un trou noir, s’est retourné sur lui-même pour les avaler crues : chaque piqûre, minuscule mais répétée, gravait sur la peau une ligne de boutons rouges, laissés par ces vampires miniatures. Des rumeurs circulaient: « les punaises ne piquent que les femmes ». Une fois encore, les femmes ne sont pas crues. Le doute, la solitude, la paranoïa se sont installés. Et mes amies, obsédées par la traque, avaient littéralement la punaise dans la peau. Elles semblaient peu à peu happées dans un devenir-Cimex, tel Samsa dans la Métamorphose de Kafka.

L’infestation met à nu les limites de l’habitable. Ce qui devait offrir l’abri originel se transforme en piège. Le lit, archétype de l’intime, devient scène de prédation nocturne, « un lieu d’angoisse »5. Les marges de l’architecture – fissures de parquet, coutures de matelas, interstices de plinthes – révèlent cette face cachée.

Les témoignages convergent: « se réveiller toutes les deux heures avec sa lampe de poche »6 ; « l’impression d’être la lépreuse de service »7, « I couldn’t sleep, I thought I was going crazy »8. La psychose s’installe dans la durée : chaque nuit devient épreuve, chaque piqûre signe d’un recommencement, incessant et sans issue. La chambre cesse d’abriter, et le sommeil de régénérer. À cette dépossession s’ajoute l’isolement social. On évite d’inviter, on dort ailleurs – « chez mes parents, comme en exil »9. Le foyer, lieu de sociabilité, se referme dans une honte silencieuse.

La lutte impose une réorganisation radicale du quotidien, dans un protocole de « déshabitation » : jeter ses meubles et objets, épurer la pièce, laver à 60°C, congeler plusieurs jours, enfermer vêtements et objets dans des sacs plastiques, colmater fissures et plinthes, éloigner les meubles des murs. « Ma chambre était complètement épurée de meubles et bibelots et je dormais dans un sac de couchage » 6. Dans ce contexte, même l’humour devient stratégie de survie : « Quand cela n’allait vraiment pas, je leur disais “à table” avant de m’endormir »5. Mais souvent, la psychose se prolonge : « Même trois mois après le dernier passage du désinsectiseur, je ne voulais pas rouvrir mes sacs »6. Les objets familiers, empaquetés et suspectés, cessent d’accompagner la vie quotidienne. Les intérieurs se vident. Le geste d’habiter – appropriation, mise en ordre, personnalisation – se renverse en une série d’opérations techniques et défensives.

« En se réveillant un matin après des rêves agités, Gregor Samsa se retrouva, dans son lit, métamorphosé en un monstrueux insecte ». Dès la première phrase de La Métamorphose13, le personnage de Kafka se transforme soudainement en un insecte géant. Son propre appartement devient irrespirable, étouffant, impossible. La chambre qui était la sienne se referme sur lui comme une prison. Dans l’expérience des punaises, le processus s’inverse : ce n’est pas l’habitant·e qui se transforme en insecte, mais l’insecte qui infiltre l’intime et le contamine. Pourtant, la conséquence est identique : perte de repères, basculement du quotidien dans l’étrangeté, dissolution du sentiment d’habiter.

La métaphore kafkaïenne éclaire l’ambivalence du phénomène. D’un côté, le corps humain devient littéralement nourriture – interface biologique d’un système de survie qui échappe à son contrôle. De l’autre, le logement se transforme en décor de cauchemar, où chaque interstice abrite une menace. Dans les deux cas, il s’agit d’une dépossession radicale : le·la sujet·te ne maîtrise plus ni son corps, ni son espace.

VOULOIR LA PEAU DE LA PUNAISE

La ville n’est pas considérée comme un milieu de vie pour d’autres animaux que ceux, désirés14. Ainsi, l’insecte en ville est d’autant plus indésirable, nuisible, qu’ à la campagne. Le problème n’est pas hygiénique : il tient à la crise symbolique de l’habitat, mis en défaut par l’intrusion d’êtres que l’on croyait maintenus à distance. Les punaises de lit en sont l’exemple le plus frappant.

À l’automne 2023, la France a été le théâtre d’une forte médiatisation des punaises de lit, en particulier à Paris. Des signalements — parfois isolés — ont émergé : cinémas (notamment l’UGC Bercy), métros, trains, hôtels, jusqu’aux logements privés. « Personne n’est à l’abri » a déclaré l’adjoint à la mairie de Paris de l’époque, phrase largement reprise par la presse internationale : No One is Safe15, renforçant le sentiment d’un danger généralisé amplifié par les réseaux sociaux et les médias. En multipliant les images spectaculaires et les récits anecdotiques, la couverture médiatique a nourri un climat de panique, voire de « psychose » collective. Les punaises, instrumentalisées par certains discours politiques, ont été brandies comme symboles d’insalubrité et de déclin métropolitain. Plusieurs entreprises de désinfestation ont profité de cette peur — certaines sérieuses, d’autres opportunistes et multipliant les arnaques, préparant le terrain à l’essor d’une véritable économie de la lutte antiparasitaire.

L’éradication des punaises repose encore largement sur les produits chimiques. Pulvérisés dans les chambres, ces insecticides agissent rapidement mais trouvent leurs limites : les punaises y résistent de plus en plus, et les habitant·es s’exposent à leur toxicité. Les traitements dits mécaniques paraissent plus sûrs : lavage du linge à 60°C, congélation de plusieurs jours, vapeur sèche au-delà de 120°C, housses hermétiques pour matelas16. Or, ils exigent une discipline domestique épuisante ainsi qu’une réorganisation complète de la vie quotidienne. Les protocoles obligent parfois à continuer à dormir dans un lit infesté, afin de servir soi-même d’appât et d’attirer les insectes vers les zones traitées. De plus, le coût moyen atteint 900€ par foyer, sans compter la perte de meubles et d’objets17, et parfois les arnaques de faux·sses professionnel·les.

La lutte contre ces insectes n’est pas seulement une affaire de traitement chimique ou de protocole domestique, elle concerne aussi la manière dont on conçoit et construit les intérieurs. Le principe de « prévention par la conception », développé dans certains guides municipaux, propose d’intégrer dès l’amont des choix architecturaux qui réduisent les refuges potentiels. Ainsi, des guides de lutte anti-nuisibles comme celui de Londres 18ou de San Francisco19, proposent aux architectes d’intégrer cette lutte à leur conception. Si l’architecture est aussi l’habitat des insectes, alors elle peut être conçue de façon à leur fermer l’accès, à limiter leurs refuges, à rendre visibles les lieux qu’ils colonisent.

Le diagnostic s’appuie sur une inspection rigoureuse visant à détecter toute preuve de la présence de punaises de lit (adultes, juvéniles, œufs, déjections, traces de sang), qui cible en priorité les lieux les plus souvent infestés : lit (60%), fauteuils et canapés (23%), murs et plafonds (3%), plinthes (2%), autres meubles (1%) ainsi que divers objets en bois (3%) comme les cadres ou les tables de chevet20. Le premier geste est simple : éliminer les interstices. Les punaises vivent dans les cavités et circulent par les joints. Calfeutrer les liaisons entre sols, plinthes, huisseries, murs et plafonds revient à fermer les couloirs de propagation. Les interrupteurs, prises électriques ou panneaux muraux peuvent être étanchéifiés ; les bas de portes dotés de seuils ajustés pour limiter le passage. Autrement dit, soigner les détails constructifs n’est pas seulement un enjeu d’acoustique ou d’étanchéité, mais aussi de biosécurité.

La nature des matériaux et des surfaces joue un rôle majeur. Le bois, le tissu ou la moquette offrent des fibres et des rugosités où les punaises se réfugient et circulent. Au contraire, les surfaces lisses et dures — vinyle, béton ciré, carrelage, métal peint — découragent leur installation et facilitent le nettoyage. Certains guides recommandent explicitement de supprimer la moquette et de privilégier des revêtements durs, avec des joints scellés soigneusement.

L’accumulation d’objets stockés en vrac créent des micro-habitats incontrôlables. La maintenance ne peut être pensée après coup : elle doit être anticipée. Concevoir des logements accessibles à l’inspection et au nettoyage — plinthes démontables, interstices réduits, gaines accessibles — facilite une surveillance régulière et limite l’apparition de niches invisibles. L’architecte a ici un rôle clé : rendre possible le suivi, donner de la lisibilité aux recoins, dessiner les marges pour qu’elles ne deviennent pas des abris non-anticipés.

Fermer les fissures, simplifier les interfaces, rendre visibles les marges, ces gestes architecturaux réorganisent notre relation aux « nuisibles ». L’architecture ne se contente pas de réparer, elle doit alors anticiper, prévenir plutôt que guérir. Or, est-ce bien d’architecture dont-on parle ?

PUNAISE ! ET SOUS-ARCHITECTURE

Au-delà du cas des punaises, cette réflexion s’ouvre sur celle du biome intérieur, ensemble d’écosystèmes cloisonnés dans les bâtiments. Le NESCent Working Group estime que les espaces clos construits représentent entre 1,3% et 6% de la surface terrestre, soit autant d’environnements qui abritent insectes, acariens, bactéries ou champignons. La punaise de lit incarne de façon tangible cette diversité d’habitant·es invisibles. Elle occupe non pas les pièces visibles, mais l’épaisseur de leurs parois, révélant un envers ignoré de l’architecture.

C’est ce que désigne le néologisme de sous-architecture : la partie du bâti impensée, faite d’interstices, de fissures et de cavités, qui sert d’abri de manière non anticipée à la biodiversité21. L’attribution du préfixe « sous » – en référence au concept de subnature22 développé par l’historien d’architecture David Gissen – souligne son caractère souterrain, marginal et non théorisé. La « subnature » (ou sous-nature) désigne les formes de nature jugées indésirables ou menaçantes — boue, poussière, fumée, mauvaises herbes, insectes, pigeons… — par opposition aux formes « positives » de nature (soleil, arbres, vent, nuages) traditionnellement valorisées en architecture.

Sous le plancher, dans les murs, derrière le papier peint, au creux des plinthes, dans les gaines techniques ou les faux plafonds, se déploie une architecture parallèle où s’organise un mode d’habiter qui n’est pas le nôtre.

La sous-architecture redéfinit ainsi les limites de l’habitable. Elle révèle une porosité que l’architecture humaine tente de refouler, mais qui persiste et donne un cadre conceptuel pour repenser le rôle du bâti dans la trame écologique. La punaise de lit en offre l’illustration la plus immédiate. En occupant l’épaisseur du logement, elle transforme la chambre en lieu partagé et rappelle que nos intérieurs ne sont jamais clos. Habiter ne peut donc plus être pensé comme l’appropriation exclusive d’un espace, mais comme la coexistence fragile, négociée avec ces marges invisibles déjà occupées par d’autres vies ★

  1. Anses. 2023. Rapport relatif aux punaises de lit : impacts, prévention et lutte. ↩︎
  2. Alberge, Dalya. 3 février 2024. “Incredibly rare” discovery reveals bedbugs came to Britain with the Romans. The Guardian. ↩︎
  3. Concept éthique qui considère que les espèces non-humaines ont une valeur intrinsèque, une valeur d’existence, par et pour elles-mêmes, issu de : Callicott, J. Baird. 1989. Bio-Empathy. Dans : In Defense of the Land Ethic : Essays in Environmental Philosophy. New York : Ed. Albany  State University of New York Press. SUNY series. Pp. 147-153. ↩︎
  4. Uexküll, Jakob von. 2010. 1re édition en 1956. Milieu animal et milieu humain. Traduction française Charles Martin-Freville. Paris : Ed. Payot & Rivages ↩︎
  5. Témoignages recueillis dans Madmoizelle. 2023. « Quand l’infestation aux punaises de lit vire au cauchemar : “Mon lit est devenu un lieu d’angoisse” ». ↩︎
  6. Témoignages recueillis dans Madmoizelle. 2018. « J’ai vaincu les punaises de lit : le bilan, 1 an après l’invasion ». ↩︎
  7. 2023. Punaises de lit : « J’avais l’impression d’être la lépreuse de service ». Libération. ↩︎
  8. Témoignages traduits de forums anglophones (Reddit, r/ Bedbugs). ↩︎
  9. 2020. Témoignage de Mme T., victime de punaises de lit. Dogscan [en ligne]. https://www.dogscan.fr/temoignagevictime-de-punaises-de-lit/. ↩︎
  10. Témoignages recueillis dans Madmoizelle. 2018. « J’ai vaincu les punaises de lit : le bilan, 1 an après l’invasion ». ↩︎
  11. Témoignages recueillis dans Madmoizelle. 2023. « Quand l’infestation aux punaises de lit vire au cauchemar : “Mon lit est devenu un lieu d’angoisse” ». ↩︎
  12. Témoignages recueillis dans Madmoizelle. 2018. « J’ai vaincu les punaises de lit : le bilan, 1 an après l’invasion ». ↩︎
  13. Kafka, Franz. 1988. 1re édition en 1915. La métamorphose. Librio, Flammarion. ↩︎
  14. Blanc, Nathalie. 2000. Les animaux et la ville. La Découverte. ↩︎
  15. Kasulis Cho, Kelly. 2 Oct. 2023. Bedbugs torment Paris ahead of 2024 Olympics. The Washington Post [en ligne]. https://www.washingtonpost.com/world/2023/10/02/parisfrance-bedbugs-olympics/ ↩︎
  16. Morand, Céline. 2014. La punaise de lit (Cimex Lectularius): résurgence d’un nuisible. Thèse pour le doctorat vétérinaire. École nationale vétérinaire d’Alfort. ↩︎
  17. Anses. 2023. Rapport relatif aux punaises de lit : impacts, prévention et lutte. ↩︎
  18. London Chartered Institute of Environmental Health. 2012. Pest Minimisation. Best practices for the construction industry. ↩︎
  19. San Francisco Department of the Environment. 2012. Pest Prevention by Design. Authoritative guidelines for designing pests out of structures. ↩︎
  20. Lai, Olivia, Derek Ho, Sharon Glick et Jared Jagdeo. Octobre 2016. Bed bugs and possible transmission of human pathogens : a systematic review. Arch Dermatol Res, 308(8). Pp. 531-538. ↩︎
  21. Lewandowski, Delphine. 2022.Les insectes vivants dans l’espace anthropisé. Incarnations de la dichotomie nature/ culture en architecture. Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère, 14. ↩︎
  22. Gissen, David. 2009. Subnature. Architecture’s other environments. Princeton : Princeton Architectural Press. ↩︎
Cimex lectularius, face ventrale. Photographie de Louis-Marie Poissant. License Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
Carte de visite d’un désinsectiseur, Benjamin Tiffin. Wellcome Collection. License Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Redon, Odilon. 1881. L’Araignée qui pleure. Pays-Bas, collection particulière
Image générée par intelligence artificielle par l’autrice, inspirée de Vega (1956) de Vasarely. 2025. Devenir-Cimex