Dans le cadre du concours d’architecture FAIRE Paris, l’agence 127af (Deborah Feldman et Baptiste Potier) et Milena Charbit, ont pu mener une étude élargie sur le phénomène des encombrants et sa spatialité urbaine en collaboration avec les éboueur·ses de Paris et en particulier avec Olivier Charlec (★★★)
« I learned more from the town dump than I learned from school »
Wallace Stegner1QU’EST-CE QU’UN ENCOMBRANT ?
Quand on demande à un·e éboueur·se ce qu’est un encombrant, iel nous répond : « c’est tout ce qui n’entre pas dans une poubelle ». Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un encombrant n’est pas un objet qui encombre nos intérieurs, c’est un terme qui désigne la présence de mobilier dans l’espace public. Ce terme est propre aux objets que l’on jette. Même si cet objet a un jour encombré un intérieur, ce n’est qu’à l’extérieur qu’il prend tout son sens.
Cela pourrait suffire à définir l’encombrant, mais sa définition est inaliénable du phénomène urbain qui lui est associé, c’est-à-dire le dépôt d’objets obsolètes et volumineux dans la rue, lié à une situation géographique (le pays, la ville, la commune… dans lequel l’objet va être mis au rebut) et qui dépend d’un système de collecte. À Paris, sur simple prise de rendez-vous via Internet, un·e usager·ère peut gratuitement déposer dans la rue un encombrant, avec l’assurance qu’il sera collecté quelques heures plus tard par les services de la propreté. Dans de nombreuses villes, ce système n’existe pas, et la collecte des encombrants se fait à date fixe, « le jour des encombrants ». Dans d’autres villes, comme à Berlin par exemple, ils sont collectés directement à domicile sans passer par la rue. Enfin, souvent, à Paris et ailleurs, ils sont déposés « sauvagement »2, sans autorisation, dans la rue. Dans chaque cas, l’encombrant change un peu de nature, car le substantif englobe à la fois l’objet, son parcours, le système de ramassage et d’exutoire qui lui est propre.
« Un soir dit d’“encombrants”, on dit aussi les monstres, j’ai fait une tournée avec François Wertheimer […] Ce soir-là, rien ne lui plaisait, il a regardé une pendule vide. Elle ne lui a pas plu. Moi, je l’ai ramassée, je l’ai ramenée à la maison. Une pendule sans aiguilles, cela me convient, on ne voit pas le temps qui passe. J’aime filmer des pourritures, des restes, des débris, des moisissures et des déchets. »
Agnès Varda, Les Glaneurs et la Glaneuse, Ciné Tamaris Production, 1h22, 1999.
RES DERELICTAE3
Une des caractéristiques de l’encombrant parisien consiste en son passage par l’espace public. Dans son film Les Glaneurs et la Glaneuse, Agnès Varda interroge l’avocate Maître Espier sur le statut des encombrants lorsqu’ils sont dans la rue.
« Des res derelictae, ce sont des choses qui sont sans maître. Parce que la volonté de leur propriétaire est très clairement exprimée, ils ont voulu abandonner ces objets. Il n’y a à ma connaissance que le code pénal qui en parle et qui dit que ces objets ne peuvent être susceptibles de vol puisqu’ils sont sans propriétaire. Les gens qui vont passer et récupérer ces objets vont en être légalement propriétaires. Ils acquièrent cette propriété de manière originale puisqu’ils ne l’acquièrent de personne. Ils viennent, ils les prennent, ces objets leur appartiennent de manière irrévocable »4.
D’un point de vue juridique, une res derelictae, est une chose mobilière qui, après avoir été appropriée, a ensuite été abandonnée par son·sa maître·sse. Elle peut alors être appropriée par cell·ui qui la recueille par le système de l’occupation, qui permet d’acquérir un bien en en prenant volontairement et matériellement possession et qui concerne uniquement les biens corporels et les meubles qui n’appartiennent à personne ou dont le·la propriétaire a perdu la possession5. Les res derelictae se distinguent des res nullius par leur passé. Un res derelictae a appartenu à quelqu’un avant d’être volontairement abandonné, tandis que le res nullius est un « bien sans maître » et peut changer de statut si quelqu’un décide de se l’approprier. Les encombrants ayant, dans la majorité des cas de figure, appartenu à une ou plusieurs personnes, font partie de la catégorie des res derelictae.
LES BIFFINS
Pendant un court laps de temps, entre le moment où ils ont été abandonnés par leur propriétaire et le moment où ils seront collectés par les éboueur·ses, les encombrants sont donc libres de propriétaires et peuvent être ramassés et appropriés par n’importe qui. Ces objets remettent en question la notion même de valeur d’une chose. Par un simple acte de déplacement d’un intérieur vers un trottoir, elle glisse de tout à rien. Cette nullité concerne autant la valeur marchande qu’une valeur affective ou autre. Ce qui est surprenant, c’est qu’il s’agit d’un acte réversible : si les objets échappent à la benne et sont récupérés, ils se retrouvent dotés d’une autre valeur, qui ne leur est pas intrinsèque.
Ainsi, une table, qui en boutique aurait, par exemple, une valeur marchande de 100 euros, se retrouve avec une valeur marchande nulle, dès lors qu’elle est mise aux encombrants, dans l’espace public. Si quelqu’un la voit et décide de la récupérer, la table passe alors d’une valeur nulle, car récupérée gratuitement, à la valeur que cette personne décidera de lui donner. Si cette table est facilement reconnaissable (sa marque, sa provenance), il sera facile de trouver son prix de marché, de l’ajuster selon son usure et de déterminer ainsi un prix « à l’œil » qui redonne à la table une valeur. On pourrait alors se féliciter d’avoir trouvé « une table gratuitement dans la rue » et de décider de la revendre le soir même pour 90 euros, sur Leboncoin par exemple.
Cette activité de récupération est courante. L’observatoire des consommations émergentes relevait ainsi en 2012 que 38 % des Français·es interrogé·es admettent avoir récupéré des objets jetés ou déposés sur les trottoirs dans les 12 derniers mois6.
Lorsqu’elle devient régulière et marchande, l’activité prend le nom de « biffe » et les récu- pérateur·ices-vendeur·ses sont qualifié·es de « biffins ». La biffe correspond au circuit complet de recyclage des objets, de la récupération à la vente, en passant par la remise en état7. Elle s’inscrit dans la longue tradition des activités du recyclage et du réemploi, souvent à la limite de la légalité et sans cesse réinventées : le·la chiffonnier·e, « cet homme qui, à l’aide de son croc, ramasse ce qu’il trouve dans la fange, et le jette dans sa hotte »8 selon Louis-Sébastien Mercier dans son Tableau de Paris en 1781 ; les regrattiers et regrattières ou vendeur·ses d’Arlequins, qui faisaient commerce jusqu’au 19ᵉ siècle des restes de nourritures des riches maisons parisiennes ; les ferrailleurs, pourchassés par Max (Michel Picolli) dans le film de Claude Sautet ; les startups contemporaines du réemploi et de l’upcycling, de Too Good To Go à Cycle Up.
« Les bouts de cigare tombés de la lèvre des fumeurs, les pelures et les trognons de pomme, les fruits pourris jetés au coin des bornes, les os demi-rongés, les croûtes de pain desséchées et moisies, tous ces débris fétides, hideux, repoussants, qui soulèvent
29 le cœur et que les chiens flairent avec dégoût, tout
cela se recueille avec soin pour servir de matière première à une industrie occulte et ténébreuse; tout cela va faire peau neuve et se pavaner, dans l’éclat de sa transformation, à l’étalage des marchands
à prix réduits. On ne se doute pas de la multitude d’hommes dont l’unique profession consiste
à parcourir nuit et jour les rues de Paris, pour collectionner ainsi tout ce qui se jette avec la pelle ou les pincettes, et se repousse du bout du pied ».
Théophile Gautier, Revue de Paris, Vol. 11, p. 583.
Ce qui est à noter, c’est qu’il y a donc un échange de propriété, qui se fait par l’intermédiaire du passage de l’objet dans l’espace public. Ce passage annule la valeur de l’objet car il aplati cette valeur et lui ôte tout contexte et propriétaire. Cette étape donne lieu tantôt à du glanage urbain
— la récupération de mobilier par des particuliers par exemple — tantôt à une activité organisée et quotidienne qui s’apparente à un métier : celui de biffin ou de ferrailleur·se. De cette activité découle une économie informelle, et donc un enrichissement de la marchandise9, comme un modèle parallèle et anticapitaliste de création de valeur où il ne s’agit ni d’acheter, ni de voler, mais de redonner par un passage dans l’espace public une valeur à un objet ou à une matière première (fer, cuivre, bois…) qui le compose.
Souvent, on aperçoit tôt le matin ou tard le soir, des camionnettes à hayons qui sillonnent les rues à la recherche d’objets à récupérer.
LES POINTS NOIRS
Si les encombrants ont une longue histoire, ils ont aussi une géographie bien particulière. En suivant les objets encombrants déposés dans l’espace public, en observant les éboueur·ses qui les ramassent et en cartographiant précisément leurs empreintes, une géographie de l’urbanisme parisien se dessine, celle des Points Noirs10. Les éboueur·ses les distinguent comme des réceptacles réguliers à la souillure, des décharges sauvages d’objets encombrants.
C’est la récurrence du phénomène qui révèle ces lieux. Par la répétition du dépôt sauvage, plusieurs fois par semaine, presque tous les jours, ils sont devenus des points sur les cartes des éboueur·ses — des adresses à « vérifier » chaque jour, au détour de leur ronde quotidienne, pour en évacuer le contenu sans cesse recomposé. Ces lieux — on en a dénombré 1 412 à Paris — ont tous en commun le fait d’être aptes à recevoir des encombrants. Quelque chose dans leur morphologie, leur situation, leur aspect, leur symbolique, fait qu’invariablement les habitant·es du voisi- nage les choisissent comme lieu de dépôt.
À l’instar des terrains vagues décrits par l’ar- chitecte catalan Ignasi de Solà-Morales Rubió, le point noir est « un lieu obsolète »11, presque sans activité urbaine, un lieu « en retrait du circuit des structures productives de la cité, une île intérieure inhabitée, improductive […] à la fois en marge du système urbain et partie constituante à part entière »12. Ce qui différencie les points noirs de tout autre morceau de ville de forme indéfinie et sans programmation claire est le dépôt récurrent et clandestin d’encombrants. Cette antinomie entre l’inutilité de ces espaces et les usages (à la marge) qu’ils incitent révèle pour Solà-Morales Rubió la puissance des interstices urbains, et le paradoxe qui légitime la fascination qui nous anime : « La relation entre l’absence d’utilisation et le sentiment de liberté […] l’indéfini est aussi l’espace du possible »13. L’encombrant vient révéler des espaces accessibles et parfaitement visibles qui, par leur indétermination, deviennent une évolution en volume de la poubelle.
DES MIETTES DANS LA VILLE
La cartographie de ces points noirs révèle une constellation de micro-parcelles, de chutes ou de miettes de foncier, tout ce que la ville n’a absorbé ni dans l’architecture de ses bâtiments, ni dans le dessin de son espace public. Leur statut juridique est moins clair que celui des encombrants qui y transitent. Si les encombrants sont des res derelictae ou des res nullius, les points noirs ne sont pas des terra nullius (du latin « territoire de personne », ou « terre inhabitée »). Leurs propriétaires sont souvent multiples, à cheval entre l’espace public et celui d’une copropriété, issus de cession de foncier, d’un droit de préemption. Bien souvent, personne ne sait plus depuis longtemps à qui ils appartiennent et le tracé du cadastre ne suffit pas à retrouver qui en est le·la propriétaire. Afin de préciser notre travail, nous avons classé les 1 412 points noirs de Paris en 8 différentes typologies : creux, mur aveugle, grille, dispositif urbain, infrastructure, impasse, angle de rue, couvert. Ce n’est pas un ensemble homogène et plat, « leurs formes, leurs morphologies traversent les époques et les limites d’arrondissement. Les creux, qui représentent plus de 30% de l’ensemble trouvent autant leur place dans les redans des constructions modernistes que dans les dents creuses issues des règlements d’urbanisme successifs établis sous l’ancien régime, qui visaient à peu à peu élargir la largeur des rues pour en améliorer la salubrité. De manière analogue, si l’encombrant se retrouve souvent posé le long d’une grille, cette dernière peut tout autant être celle qui ferme l’entrée d’une rue privée du 16e arrondissement, que celle qui ceint une résidence des années 1970 dans le 20e arrondissement »14.
Ils nous rappellent l’œuvre de Gordon Matta- Clark intitulée Reality Properties : Fake Estates, qui sont les archives et preuves d’achat aux enchères de « quinze micro parcelles dans le Queens, des parcelles de terrain qui étaient restées négligées dans le plan d’un architecte. Une ou deux de ces parcelles les plus intéressantes étaient une bande de trente centimètres le long d’un accès de garage ». Ces parcelles sont inaccessibles depuis la rue ou trop petites pour être constructibles. L’artiste explique que ce qu’il voulait faire, « c’était dessiner des espaces qu’on ne pouvait pas voir et qui ne risqueraient pas d’être occupés »15. Ils nous rappellent également les 58 « Berlin Option Lots »16, ces résidus de fonciers cartographiés par l’agence d’architecture Brandlhuber+, espaces étroits d’une longueur moyenne d’environ dix mètres et d’une largeur comprise entre 0,4 et 2,5 mètres, généralement recouverts de fausses façades que l’on découvre à l’intersection entre les immeubles de logements, préfabriqués, parfaitement rectangulaires et calibrés (typiques des constructions des années 1980 en RDA) et l’environnement bâti existant, moins orthonormé.
Les formes des points noirs sont étranges, elles se retrouvent à la jonction entre deux époques, entre deux règlements d’urbanisme, entre une percée haussmannienne et un tissu faubourien. Chaque point noir a une explication historique et urbaine. Pour reprendre le philosophe Jean Baudrillard, « c’est désormais la carte qui précède le territoire – précession des simulacres –, c’est elle qui engendre le territoire et s’il fallait reprendre la fable [de Borges], c’est aujourd’hui le territoire dont les lambeaux pourrissent lente- ment sur l’étendue de la carte. C’est le réel, et non la carte, dont les vestiges subsistent çà et là, dans les déserts qui ne sont plus ceux de l’Empire, mais le nôtre »17. Les points noirs sont des espaces flous, sans propriétaires clairement déterminés (ville, espaces privés, copropriétés…). Souvent ils appartiennent aux un·es, sont entretenus, habités par les autres. Leur statut de propriété est flou, tout comme leurs contours car ils sont des- sinés par le volume des encombrants qui viennent s’y loger — parfois quelques minutes à peine et parfois plusieurs jours. Ils apparaissent et disparaissent au gré des dépôts d’objets encombrants, comme certaines îles apparaissent à marée basse. Comme les encombrants, ce sont des res derelictae, un micro-foncier dont la propriété est encore vague, qui peuvent être appropriés, loués, occupés, transformés. Avec les points noirs, on peut dire qu’on est dans ce que Rosalind Krauss qualifie de « devenir zone » : « On ne voit la zone qu’une fois instituée, de même qu’on ne voit la poussière qu’une fois celle-ci déposée. La société de l’utile produit quantité de ces restes imperceptibles jusqu’à ce que soit atteint le point critique (là encore, une durée est toujours impliquée). Elle s’appuie sur les images aériennes des parkings vides prises par Ed Ruscha à Los Angeles, pour que l’on “s’aperçoive qu’ils sont un cloaque en puissance, une machine à produire des tâches d’huile” (Thirty- Four Parking Lots in Los Angeles, 1967) »18.
C’est ainsi qu’on commence à apercevoir les points noirs, en les mesurant, en les cartographiant, en les quantifiant, en les photographiant, en les indexant, en les archivant… et en les observant se remplir et se vider. On a parlé de terra incognita19, on parlera ici de points noirs, dont le statut est encore à préciser, dont la propriété est encore floue. C’est précisément en les nommant et en racontant leur histoire que ces « zones à définir» trouveront leurs définitions.
Leurs statuts de propriété sont des tricots complexes, emmêlés depuis de longues années. Tenter de les comprendre et de les définir, c’est ouvrir une fenêtre sur une histoire tentaculaire qui dépend de l’urbanisme et de la construction de la ville. On ne trouvera pas leurs statuts et on ne cherche pas à le faire20, mais notre travail tente de les valoriser, et de les amener à exister comme des éléments urbains parmi d’autres, comme un calque de lecture supplémentaire. Nous sommes persuadé·es que ces lieux sont non seulement les réceptacles de nos encombrants, mais aussi une réserve puissante de mémoire et d’histoire.
- « J’ai plus appris à la décharge municipale qu’à l’école ». Citation issue d’un article intitulé « The Town Dump », paru en octobre 1959 dans la revue The Atlantic. ↩︎
- Les services de propreté de la ville de Paris utilisent la dénomination « dépôts sauvages » pour qualifier les encombrants clandestins. ↩︎
- « Res derelictae : ce sont les choses mobilières qui ont été appropriées, mais qui ont ensuite été abandonnées par leur ancien[·ne] maître[·sse]. Elles peuvent être appropriées par cel[l]ui qui les recueillera ». Voir le site https://fiches-droit. com/res-derelictae. ↩︎
- Varda, Agnès. 1999. Les Glaneurs et la Glaneuse. Ciné Tamaris Production. ↩︎
- Voir le site https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/ JURITEXT000031658423. ↩︎
- Enquête réalisée en ligne par Opinéa du 9 au 23 juillet 2012, auprès d’un échantillon de 4072 personnes représentatif de la population française de 18 à 70 ans. ↩︎
- Rullac, Stéphane et Hugues Bazin. 2014. « Les biffins et leurs espaces marchands : seconde vie des objets et des hommes ». Informations sociales, vol. 182, n°2, pp. 68-74. ↩︎
- Mercier, Louis-Sébastien. 1781. Tableau de Paris, Tome II, p. 271. ↩︎
- Voir Boltanski, Luc et Arnaud Esquerre. 2017. Enrichissement. Une critique de la marchandise. Paris, Gallimard. ↩︎
- Voir la parution Points noirs. Anomalies récurrentes de propreté, de l’étude menée sous la direction de Milena Charbit, Deborah Feldman et Baptiste Potier, dans le cadre de l’accélérateur de projets innovants FAIRE. Parue en mars 2023 aux Éditions du Pavillon de l’Arsenal. ↩︎
- Voir Ignasi De Solà-Morales Rubió. 1995. « Terrain Vague ». Anyplace. Cambridge, MA : MIT Press. P.118-123. Traduction Jérôme Orsoni. ↩︎
- Ibid. ↩︎
- Ibid. ↩︎
- Voir Charbit, Milena et Deborah Feldman, Baptiste Potier. 2023. Terra Incognita, Les carnets du paysage, Feu. ↩︎
- « What I basically wanted to do was to designate spaces that wouldn’t be seen and certainly not occupied ». Traduit par 127af et Milena Charbit. Citation de Gordon Matta-Clark, dans l’article de : Fabrizi, Mariabruna. 2014. Gordon Matta-Clark’s « Reality Properties: Fake Estates ». Socks. Disponible à l’adresse : https://socks-studio.com/2014/10/22/ gordon-matta-clarks-reality-properties-fake-estates-1973/. ↩︎
- À ce sujet, voir le projet « Option Lots » sur le site de Brandlhuber+ : www.brandlhuber.com/en/projects/0132- option-lots ↩︎
- Baudrillard, Jean. 1981. Simulacres et simulation. Éditions Galilée. ↩︎
- Bois, Yve-Alain et Rosalind Krauss. 1996. L’informe : mode d’emploi. Éditions du Centre Pompidou. ↩︎
- Charbit, Milena et Deborah Feldman, Baptiste Potier, op. cit. ↩︎
- En tentant de le faire au cas par cas, nous nous sommes vite rendu compte que cadastres, PLU et autres plans réglementés donnaient des informations contradictoires concernant leurs statuts de propriété. ↩︎