Sofia Dona est artiste et architecte. Elle a notamment participé à la 1re Biennale de design d’Istanbul (2012) et à Gardentopia (Matera capitale culturelle 2019). Elle a co-organisé le festival du film féministe queer « Aphrodite* » à Athènes. Son texte propose, à travers des situations rencontrées lors de ses projets de recherche et artistiques, une critique de la propriété, depuis les sous-sols jusqu’aux derniers niveaux des immeubles que l’on habite (★★★)
*nom donné à l’étage supérieur d’un immeuble typique en copropriété en Grèce, qui n’a pas d’équivalent en français et que l’on pourrait tenter de traduire par « retrait », « en retrait », « retraite » ** paroles de la chanson « In the retire » de Foteini Velesiotou, traduites en anglais
En 1916, Irvin Tabor, chauffeur de Abbot Kinney, entrepreneur de Venice Beach, hérite de sa luxueuse villa. La ségrégation nette entre quartiers noirs et quartiers blancs ne permettait pas, alors, à Tabor, de vivre à Grand Canal avec sa famille. Il a donc découpé la maison en trois morceaux et l’a transportée à dos de mulet à quelques pâtés de maisons de là, à l’angle de la sixième rue et de Santa Clara, à Oakwood. La maison est aujourd’hui habitée par une famille blanche qui a réussi à obtenir de la ville qu’elle soit protégée en tant que Monument Historique et Culturel. La dislocation d’une maison peut-elle conduire à sa préservation ou, est-ce son lien avec la terre qui la rend « immobile » ? Et faut-il être blanc pour pouvoir déclarer le devoir de préserver, et habiter à nouveau ces maisons, situées dans l’un des quartiers les plus gentrifiés de Los Angeles ? Dans certains pays, la propriété d’un bâtiment s’étend au sol sur lequel il repose — et probablement jusqu’au centre de la terre —, dans d’autres, le terrain est invendable et constitue donc un bien commun.
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Aujourd’hui, à Oakwood, l’une des dernières familles noires habitant le quartier a été harcelée à plusieurs reprises par des promoteurs immobiliers qui ont tenté de la déloger pour acheter la propriété en recourant à la stratégie dite « de la fenêtre brisée »1. L’arrière-grand-mère de la famille refuse toujours de vendre l’un des plus anciens pavillons de Venice Beach. Inspirée par l’histoire de Tabor, j’ai créé une Mailbox house en 2016, copie exacte de la maison située au 621 Brooks Avenue à Oakwood, et je l’ai offerte à la famille qui résiste face à la menace d’expulsion et contre la transformation du quartier en plage de silicium pour riches blancs. Après l’installation du siège de Google, les vieux bungalows des années 1920 ont été remplacés par de nouvelles maisons modernes au design exagéré et dotées de hautes clôtures, ce qui a modifié le caractère du quartier et effacé l’histoire du lieu. La Mailbox house — outre son usage fonctionnel de boîte aux lettres — a été installée comme un talisman pour commémorer l’ancien pavillon et comme une tentative de perpétuer le souvenir de l’identité et de l’histoire d’Oakwood, dans l’ouest de Los Angeles.
En philippin, la notion « Bayanihan », liée à l’esprit communautaire et à la collaboration, décrit l’ancienne tradition selon laquelle, pour aider une famille qui déménage, la communauté se réunit pour porter la maison à bout de bras — littéralement — et la déplacer jusqu’à son nouvel emplacement. Dans le projet Public Hearings (2015), j’ai suivi plusieurs cas d’audiences et de procès où les locataires se battent contre un continuum d’expulsions, diligentées par des promoteur·ices immobiliers, qui utilisent les failles du système pour les déplacer. À travers une série de photographies et de matériel audio, j’ai documenté l’un des cas gagnés par la communauté de Venice Beach, dans lequel une fraude a été révélée, commise par le propriétaire d’une maison envers sa locataire mexicaine, falsifiant sa signature dans des documents publics. Dans sa tentative de mettre la femme à la porte, le propriétaire a envoyé un ordre d’expulsion accompagné d’un billet, en aller simple, pour le Mexique. La communauté s’est saisie de l’affaire et l’a gagnée devant la cour. Créé en 2015 à Los Angeles, le syndicat de locataires utilise souvent des lieux de tournage ou des maisons légendaires d’architectes pour empêcher la démolition d’une maison. À Los Angeles, l’industrie cinématographique est l’équivalent de l’archéologie à Athènes, où l’ancienneté des découvertes peut bloquer le développement ou la construction d’un terrain.
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À l’extérieur de Los Angeles, l’ensemble coopératif socialiste Llano del Rio, fondé en 1900, a atteint 99 % d’auto-suffisance en termes d’alimentation. Dans l’un de ses magazines, Comrade, archivé à la bibliothèque Huntington, la communauté présente les dessins d’une ville sans cuisine conçue par la pionnière de l’architecture féministe Alice Constance Austin, où elle imagine des tubes distribuant aux maisons les aliments cuits à partir d’une cuisine centrale pour libérer les femmes du travail domestique. Les ruines de cette ville utopique peuvent aujourd’hui être considérées comme l’archéologie de la lutte perpétuelle des personnes pour la création de modèles alternatifs de vie collective et durable. Il existe deux hypothèses sur la façon dont Llano del Rio a cessé d’exister : ce serait soit à cause de la privatisation de l’eau, soit à cause d’un tremblement de terre qui aurait fissuré le sol et changé la direction de l’eau, l’éloignant ainsi de là où se tenait la ville. Jusqu’à aujourd’hui, privatisation et catastrophes naturelles ont été et sont utilisées pour déplacer les habitant·es de leurs quartiers et augmenter la valeur des propriétés.
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Parmi les stratégies utilisées pour déplacer les locataires, l’une des principales, appelée « rénoviction », dérive des mots « rénover » et « éviction ». Elle décrit la manière dont les promoteur·ices immobilier·es profitent de la phase intermédiaire de la rénovation pour commencer à démolir des parties du bâtiment ou à les rendre inutilisables, forçant ainsi les locataires à quitter leurs logements. Un échafaudage installé pour une période plus longue que d’habitude, le bruit fait par les ouvrier·es, des graffitis sur les murs des bâtiments, de la colle dans la serrure, une lampe cassée dans l’entrée du bâtiment, sont quelques exemples de ces « rénovictions ». Lors du workshop Renovictions mené à la Floating University à Berlin, nous avons créé une installation avec les participant·es qui ressemblait à la fois à un échafaudage, une barricade et une bannière de démonstration. À la fin de l’atelier, une série de lettres en bois avait été érigée sur le fond blanc de l’échafaudage. Ce qu’elles épelaient n’était pas immédiatement évident — tout comme la rénoviction n’est pas ce qu’elle semble être à première vue. En réalité, le mot écrit était « renofiction » — un terme choisi pour interrompre et révéler la véritable nature des phénomènes sur le site architectural du processus lui-même.
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Les projets contre la gentrification en Allemagne, tels que le Mietshäuser Syndikat, utilisent un modèle très complexe de copropriété dans lequel un grand nombre de personnes sont impliquées dans des processus complexes, et souvent controversés, d’achat d’un bâtiment, le protégeant contre une vente future et un éventuel retour sur le marché. Parmi les moyens existants de bloquer la marchandisation du logement, les outils capitalistes sont utilisés pour créer des modèles communautaires à la gouvernance partagée.
Athènes est une ville qui a été construite de telle manière que les copropriétés qui la composent sont complexes, ce qui a ralenti pendant longtemps l’invasion des grandes sociétés immobilières. Construite selon un modèle économique basé sur l’échange appelé « antiparochi », la ville permettait la collaboration individuelle de propriétaires fonciers, non soumise à imposition, avec les constructeurs, pour la création d’immeubles collectifs de logements individuels (les polykatoikia typiques). Deux lois sont venues soutenir ce modèle d’échange, la première étant la loi sur les propriétés individuelles horizontales, et la seconde la loi sur les parts indivises ou la location en commun. Ces deux lois ont abouti à une fragmentation de la propriété qui a rendu le retour de ces bâtiments sur le marché immobilier presque impossible, puisque la seule façon d’y parvenir était d’obtenir l’accord de tous les propriétaires. Plus délicate encore a été la manière dont les liens familiaux ont été traduits en termes de propriété.
Ces parts indivises résultent d’héritages divisés entre plusieurs parents qui ont depuis émigré dans d’autres pays pour trouver du travail. Les maisons délabrées d’Athènes appartiennent souvent à plus de 40 membres d’une même famille, dont certain·es font partie de la diaspora grecque vivant à Astoria ou à Melbourne.
Ces maisons se dressent entre les immeubles, comme des clous, et résistent à l’évolution de la ville.
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Les immeubles familiaux de logements individuels fonctionnent de la même manière. Le polykatoikia familial était souvent construit sur les ruines de l’ancienne maison athénienne typique, avec sa cour intérieure. Après démolition, la famille passait de l’horizontalité du terrain à la verticalité des étages. Chaque étage était alors attribué à l’un des membres de la famille, de sorte que le domino classique de Le Corbusier était divisé en mères, tantes et oncles, sœurs et frères. Je propose de nommer ce type de propriété la « propriété émotionnelle ». Les propriétés émotionnelles ont très peu de chances d’être vendues ou louées, soit parce qu’elles sont fortement liées aux souvenirs des membres de la famille, soit parce qu’elles sont situées parmi d’autres propriétés émotionnelles, où l’« étranger·e » n’a pas sa place. Même si les membres de la famille n’y vivent pas, la propriété reste vide en attendant les quelques jours à Noël ou à Pâques pendant lesquels les membres de la famille se retrouvent à la maison. Pendant la période de l’année où les appartements restent vides, les femmes entretiennent les appartements en attendant l’arrivée de la famille. Le nettoyage lui-même fait partie du rituel de l’attente. D’un autre côté, ces bâtiments familiaux deviennent souvent des maisons étouffantes pour leurs membres, où l’intimité est toujours en cours de négociation. Le « syndrome de la famille grecque polykatoikia » est un terme souvent utilisé en psychologie et en psychiatrie en Grèce, décrivant de quelle manière cette architecture reflète la peur de laisser partir quelqu’un et de permettre son indépendance. La propriété émotionnelle pourrait également inclure les propriétés que les femmes recevaient comme dot dans le passé, une pratique qui a continué d’exister, où le fait de fournir un foyer à chaque enfant remplaçait l’incapacité et l’instabilité de l’État à subvenir aux besoins de ses citoyen·nes. La propriété émotionnelle décrit les biens qui restent immobiles dans le temps alors que la ville continue à se transformer constamment. Le projet Akinito / Immobile, présenté à la Biennale d’Athènes en 2016, imagine la complexité de la copropriété selon le modèle grec comme un modèle anticapitaliste, bloquant la marchandisation du logement. Le mot « Akinito » fait référence au terme juridique grec qui définit un bien immobilier ou une propriété foncière en relation à son caractère fixe/immobile par rapport au sol (en allemand : lmmobilie, en italien : immobile, en français : immobilier). En réponse à la « ville fonctionnelle » de 19332, la « ville dysfonctionnelle » appliquée à des villes comme Athènes pourrait éventuellement introduire un nouveau modèle de complexité qui, combiné à des tactiques citoyennes, auraient la capacité de devenir les « résistances créatives » de De Certeau.
Le Golden visa introduit en 2014 en Grèce est venu détruire le rêve de complexité contre la gentrification en attribuant un permis de résidence aux investisseur·ses en capacité d’acheter une propriété d’un montant minimum de 250 000 euros. Souvent financé·es par leurs États, les entrepreneur·ses ont acheté plusieurs propriétés non pas pour les habiter, mais comme espaces vides qui leur donnaient, de fait, accès au marché. Les sociétés immobilières sont entrées dans le jeu en faisant les intermédiaires, en achetant des biens à très bas prix et en les revendant trois fois plus cher aux demandeur·ses de visa. Dans le cas de propriétés moins chères, un accord informel était conclu entre l’acheteur·se et la société immobilière : pour un montant indiqué de 250 000 euros, l’acheteur·se devait payer en impôts la différence de prix en plus des frais de l’agence immobilière, à défaut d’avoir pris le risque de frauder. Il arrive aussi souvent que ces sociétés gèrent les biens immobiliers même après la vente, en s’engageant à les maintenir en bon état et à payer l’impôt foncier.
Certains cas ont même été portés devant les tribunaux, lorsque les sociétés intermédiaires ont loué les appartements et conservé les revenus sans en informer les propriétaires. « Happy Tenant », une nouvelle application entre les locataires et les sociétés de gestion immobilière, a remplacé la connexion directe entre locataires et propriétaires, rendant encore plus difficile la résolution des problèmes concrets dans le logement. Depuis 2023, le Golden Visa grec nécessite un investissement minimum rehaussé à 500 000 euros.
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Comme dans de nombreux autres pays, le nombre de propriétés proposées sur Airbnb est passé en Grèce de quelques centaines en 2010, à plus de 125 000 propriétés en 2019. Notamment pendant la crise, de nombreux·ses Grec·ques louaient les appartements dont iels avaient hérité pour échapper à l’oppression économique. Plus tard, après l’augmentation des acquisitions immobilières par des étranger·es, Airbnb est devenu extrêmement populaire. L’invasion du marché immobilier liée à la crise grecque a entraîné, parmi d’autres changements, la fin de l’hospitalité. Comme le décrit Ioanna Theocharopoulou dans son livre Builders Housewives and the construction of modern Athens (Les femmes des constructeurs et la construction du Athènes moderne), la qualité des grands espaces, combinée au lien émotionnel que les Grec·ques entretiennent avec les bâtiments et les propriétés, a toujours été à l’origine d’une longue tradition hospitalière. Ainsi l’espace n’a jamais été lié à sa valeur monétisée mais à la vie qui s’y déroule. La culture étrangère des acheteur·ses qui louent, à d’autres, leurs appartements pendant qu’ils sont « vides » a détruit à la fois le marché, en augmentant les prix, et la mentalité, en créant la nécessité de louer son espace de vie afin de pouvoir subvenir au quotidien et assurer le montant du loyer qui augmente. Cette nouvelle mentalité urbaine que la location à court terme induit s’est répandue avec la culture des nomades numériques. Alors que la plupart de mes ami·es ont été expulsé·es de leur maison ou de leur studio à Athènes ces dernières années, la seule solution, selon une de ces ami·es, est de créer un nouveau mythe, où Athènes serait un endroit horrible où séjourner. Parmi les exemples qu’iels suggèrent: allumer une cigarette dans l’ascenseur avec les résident·es d’airbnb, pulvériser les codes des boîtes à clés d’airbnb, poursuivre les entreprises qui rénovent les appartements sans autorisation. Le projet Plan d’évacuation : Îlots de résistance suggère une possible stratégie contre une invasion de touristes comparable dans la ville de Pula, en Croatie, où les habitant·es de la ville s’installent pendant les mois d’été dans le camping municipal pour louer leurs maisons aux touristes. Répondant au besoin de résistance, j’ai augmenté l’idée de la ville relocalisée en créant dessin fictif, laissant imaginer un plan d’évacuation de Pula sur de nombreuses petites îles à l’intérieur du golfe : alors que la côte est remplie de touristes, les petites îles sont transformées en emplacements de camping individuels pour les habitant·es. Ces nouvelles îles communes, utilisées comme refuges et lieux de villégiature pour les habitant·es de Pula, rappellent les colonies utopiques du 20e siècle, où un mode de vie collectif est à nouveau expérimenté. Ces extra-territoires fonctionnent alors comme des observatoires de la côte, où les citoyen·nes ont la possibilité de contrôler à dis- tance leur ville envahie.
Alors que, dans les années 1970, les campagnes et les îles de Grèce ont été parmi les destinations de rêve pour y passer sa retraite, ce n’est que récemment que la métropole d’Athènes est devenue une destination de choix pour les investisseur·ses et les particuliers qui souhaitent acheter une propriété. Le projet RETIRE, mené en 2023-2024 dans le cadre de la résidence Onassis AiR, a pour but d’explorer le changement de propriété et d’espace qui s’est opéré ces dernières années dans la ville d’Athènes. Le terme « retire » — « retrait », « en retrait », « retraite » — outre qu’il fait référence aux derniers étages de l’immeuble polykatoikia typique, est un terme architectural qui décrit le retrait horizontal du volume de l’immeuble, créant des balcons surélevés pour permettre au soleil de pénétrer à l’intérieur des étages inférieurs de l’immeuble. L’ascenseur, intégré dans la ville moderne des années 1900, a entraîné une répartition des classes dans l’immeuble polykatoikia, allant des étages supérieurs privilégiés aux sous-sols, les Grec·ques de la classe moyenne aisée vivant au sommet (dans la « retraite »), les personnes de la classe moyenne dans les étages intermédiaires et les personnes à faibles revenus et, en particulier, les migrant·es, vivant dans les étages inférieurs et dans les sous-sols.
Aujourd’hui, le changement de mains des appartements « en retrait » — soit à la nouvelle génération qui hérite des appartements familiaux, soit aux artistes étranger·es qui cherchent des endroits abordables pour vivre et travailler, soit aux acheteur·ses de Golden Visas, soit aux entreprises qui investissent —, modifie la répartition des classes de toute la ville. Alors que les drapeaux grecs continuent de descendre des vérandas, des « retraits» vers les balcons des étages inférieurs des polykatoikias, le projet RETIRE documente ce moment précis par le biais de divers médias. En se concentrant sur l’anthropologie domestique des grandes vérandas des appartements athéniens, le projet juxtapose le passé nostalgique avec le chan- gement radical du présent et questionne une fois de plus la pratique courante de la retraite dans les villes de la Méditerranée. De vieilles photographies de familles posant sur leurs balcons sont placées à côté d’interviews de nouveaux arrivants dans leurs nouvelles véran- das. Le vieux dicton nationaliste grec « Je ne veux personne au-dessus de ma tête » est remis en question dans une nouvelle configuration urbaine où, au-delà de leur plafond, vivent des acheteur·ses étranger·es.
- Développée en 1982 par James Q. Wilson, professeur de science politique à l’université de Californie, et George L. Kelling, professeur de criminologie à l’université de Rutgers, la théorie de la « fenêtre brisée », ou « hypothèse de la vitre brisée », établit un lien de cause à effet entre un environnement délabré et le comportement des personnes qui vivent dans cet environnement, pensant ainsi que des fenêtres brisées encouragent des actes de délinquance. ↩︎
- « La ville fonctionnelle » a été le thème du 4e Congrès International d’Architecture Moderne (CIAM), tenu en 1933 pendant un voyage entre Marseille et Athènes, et dont les conclusions ont permis à Le Corbusier d’élaborer la Charte d’Athènes. ↩︎