Xavier Brunnquell est architecte, cofondateur, avec Axel André, de l’agence brunnquell & andré architectes. Il enseigne le projet urbain à l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSAV) depuis 2013. Son agence mène de nombreux projets de rénovation, de la maison individuelle à l’immeuble collectif, dont le projet de rénovation d’un groupe d’HBM, rue Sthrau, à Paris (★★★)
« Le type de la Société des logements populaires hygiéniques (L. Feine, architecte) : deux pièces dont l’une contient un évier, sans eau ni sanitaires dans le logement, devient le type Henri-Becque, dit aussi Balao du nom de l’homme-singe héros d’unroman de Gaston Leroux publié en 1911 : Balaoo. L’anthropopithèque Balaoo, tête de singe dans des habits d’homme, semait en toute innocence la destruction et la mort dans un village, malgré des années d’instruction données par un savant fou. L’époque, on le voit, n’avait pas de pudeurs de langage à l’égard des plus pauvres. Le type Balaoo devait fournir le relogement des habitants des taudis. Mais il suscitera après-guerre, comme on le verra, de violentes polémiques : vouloir loger des familles, nombreuses de surcroît dans 30m2, n’était-ce pas créer des « taudis officiels » ? Le type fut amélioré progressivement puis tomba en désuétude dans les années 30 ».
Dumont, Marie-Jeanne. 1991. Le logement socialà Paris 1850 – 1930 : les habitations à bon marché. Éditions Mardaga. P. 115.
UNE EXPÉRIENCE DANS LA RÉHABILITATION SOCIALE
Lorsque Paris Habitat lance la consultation « Plan Climat » pour le groupe HBM (Habitations à Bon Marché) de la rue Sthrau, nous venons de terminer la rénovation de logements sociaux dans deux immeubles haussmanniens du 15e arrondissement, ainsi qu’une série de réhabilitations d’immeubles faubouriens, des copropriétés frappées d’insalubrité et menacées de destruction, rue Myrha, rue Polonceau et rue Labat, dans le quartier de la Goutte d’Or. La réhabilitation est un sujet important à l’agence, parfois le fait d’opportunités, souvent de proximité.
Certains des chantiers interrogent la statique de l’immeuble avec l’habitant·e dedans, plaçant la nécessité de l’échange au cœur de ces rénovations douces, les reprises structurelles ne pouvant se faire sans que les habitant·es copropriétaires n’adhèrent aux propositions de réparations qu’imposent ces constructions fragiles en pans de bois. Les budgets sont sobres, les entreprises artisanales retenues connaissent parfaitement les méthodes constructives centenaires, la récupération et les isolants thermiques. On passe beaucoup de temps à chercher et expliquer les origines des sinistres, leurs conséquences, et comment procéder à leur réparation. Les aménagements intérieurs sont réinterrogés,les cuisines sont souvent agrandies, les espacescommuns se partagent, les cours s’animent.
Cette pratique a fini par nous convaincre que les habitant·es n’étaient pas simplement des usager·es passif·ves, mais les acteur·ices de la transformation de leur cadre de vie. Cette conviction nous guidera tout au long du projet de réhabilitation du groupe HBM Sthrau.
L’APPEL D’OFFRES
Une opportunité pour une démarche participative
En 2017, Paris Habitat, bailleur social, organise un appel d’offres sous le format d’un dialogue compétitif, portant sur la rénovation thermique, un plan climat en site occupé du groupe HBM de 120 logements, situé au 5 rue Sthrau, dans le 13e arrondissement. Les ambitions du projet ne sont pas uniquement thermiques ; il s’agit également d’interroger le cadre de vie et de repenser les usages. Le bailleur précise la nécessité que le groupement intègre une maîtrise d’œuvre sociale (MOS) : nous réunissons le bureau d’études CADENCE et la sociologue Juliette Baronnet de FORS-Recherche Sociale1. Notre équipe est retenue pour un dialogue compétitif qui durera plusieurs mois sous la forme de séances d’échanges avec la maîtrise d’ouvrage.
L’IMMEUBLE IL Y A UN SIÈCLE
Un prototype des HBM parisiens
Le groupe de la rue Sthrau est un immeuble prototype, aux typologies différentes des HBM qui constitueront bientôt le périmètre parisien, la ceinture rouge. Conçu dès 1914 et réalisé entre 1919 et 1923 par les architectes de la ville, Dubost et Gautruche, il fait partie du premier programme de construction de logements populaires lancé en 1912 par la Préfecture de la Seine.
Il appartient ainsi à la série d’HBM de la Ville de Paris, dits des « 11 premiers » immeubles édifiés intramuros, chargés de libérer le foncier desanciennes fortifications de l’enceinte de Thiersen relogeant les zonier·es, les chiffonnier·es. Cette première génération d’HBM, réputée pour son caractère expérimental, développera deux grands types de logements qui serviront de matrices au concours lancé par la Ville deParis en 1912 : • les HBMO (Habitations à Bon Marché Ordinaires) ou type Zola • les HBMR (Habitations à Bon Marché Rudimentaires), dont fait partie le groupe Sthrau. La parcelle est encastrée dans le tissu historique de ce secteur du 13e arrondissement, aujourd’hui accompagnée par les Hauts-de-Forme de Portzamparcet Benamo (1979) et l’immeuble Stimulide la rue du Château des Rentiers d’Architecture Studio (1987), face au square Georges Perec, qui nous a sans doute glissé l’idée defaire inventaire.
Aux Archives de la Ville de Paris, l’immeuble est ainsi décrit : « Pour une surface de terrainde 1 661 m2, la surface bâtie est de 951 m2. Le projet comporte un bâtiment continu sur les rues Nationale et J.-B. Renard et deux cours ouvrant sur la rue Sthrau séparées par un bâtiment perpendiculaire à ladite rue. Tous les logements ont deux orientations, ce qui permettra d’assurer une ventilation parfaite. Ils comprennent une salle à manger-cuisine de 12 m2 de surface et une grande chambre divisible de 18 m2 de superficie environ (350 francs) ».
Associée à la sobriété constructive, la préoccupation hygiéniste est très lisible : cours ouvertes, cages d’escalier éclairées et ventilées naturellement, logements traversants, larges fenêtres, vide-ordures… L’immeuble compte 120 logements répartis en 2 bâtiments et 2 cours, 7 cages d’escalier desservant 2, parfois 3 logements par palier, sur 6 étages. L’immeuble est adressé par une grille et le passage obligé devant la loge.
LA PREMIÈRE VISITE
Une rencontre décisive avec le lieu et ses habitant·es
La première visite rue Sthrau est décisive. L’immeuble, par sa sobriété, est magnifique : saqualité constructive est très lisible, par le soin de la brique, l’absence d’éléments décoratifs renforcant la qualité de la composition de ses façades. Les interventions d’une précédente rénovationsont également bien lisibles.
L’accueil par les locataires rencontré·es nous conforte dans l’idée que le projet ne se fera pas sans ses habitant·es. Le jardin dans la seconde cour nous fait signe ; un petit autel est caché derrière un noisetier, accessible par des pas japonais en carrelage de récupération, témoin d’une sensibilité locale, d’une appropriation collective. Cette « cour des petits » a été investie il y a huit ans par quelques habitant·es, à la suite du suicide d’un jeune locataire, dans le but de créer un jardin commémoratif. Il est principalement pris en charge par M. F. (Bât. A, appt. 7) et Mme C. (Bât. A, appt. 2) qui y ont planté trois pieds de vigne, un noisetier, des plantes aromatiques (citronnelle…), des fleurs (pensées…), despieds de tomates ; le parterre est recouvert d’un lierre couvre-sol.
Le projet est immédiatement perçu par notre équipe comme une coévolution du cadre et de son habitat. Il ne s’agira pas de faire du « milieu occupé » une contrainte supplémentaire à ajouter au programme des travaux mais, au contraire, une condition inhérente. La connaissance des situations habitées et l’échange avec les principaux·les intéressé·es de cette histoire ne seront pas des données annexes, mais la matière première du projet.
LES PREMIÈRES VISITES DES LOGEMENTS
Les premiers constats
La visite des premiers logements nous fait découvrir les typologies traversantes décrites par les archives de Paris, que nous appellerons matrices.T out est encore en place : 13 m2 de séjour/cuisine et 18 m2 de chambre divisée par une cloison basse pour une seule fenêtre, mais grande et large. Seules modifications, celles qui ont été apportées au cours de la rénovation Palulos de 1986. Le chantier, réalisé en site occupé, aapporté des éléments de confort, des fenêtres PVC en pose rénovation à double vitrage, une salle d’eau comprenant douche et WC, gagnée sur le palier commun, l’ancien WC commun et le vide-ordure, une chaudière individuelle au gaz a été installée, un ascenseur et des sas en aluminium rouge devant les vieilles portes de halls. Le sol souple était en option. La VMC installée dans les conduits étroits est visiblement poussive.
Les appartements visités semblent très occupés voire saturés – les petites surfaces sont très pleines. L’effet est accentué par l’étroitesse des petites pièces divisées par la cloison à mi-hauteur et leurs deux portes, le coin cuisine est négocié avec les conduits… Les salles d’eau sont difficiles d’accès, le receveur est étroit et surélevé. Les pathologies constatées sont essentiellement liées à une hygrométrie élevée et des dégâts des eaux. L’acoustique entre les salles d’eaux créées est dénoncée par tous·tes.
Malgré ces constats, les habitant·es rencontré·es nous font part de leur attachement à leur immeuble. Deux tiers y habitent depuis plus de 10 ans, 15 % depuis 30 ans et plus, 78 % vivent seul·es. Iels attendent le projet de rénovation depuis la présentation faite lors d’une réunion publique deux ans avant la consultation de maîtrise d’œuvre. Une habitante âgée a déjà fait ses cartons, pensant qu’elle serait rapidement déménagée, preuve qu’il faudra prendre le temps de bien s’expliquer. Les échanges avec Paris Habitat permettent de mieux préciser les intentions de projet, les ambitions. Nous proposons un socle programmatique technique pour répondre aux ambitions thermiques et environnementales, tout en laissant ouvert un grand nombre de sujets : la transformation des typologies et l’aménagement des logements, la création des communs, des jardins, seront définis après les échanges avec les locataires et une connaissance complète du bâtiment. L’organisation des travaux, le phasage des tiroirs… Tous ces sujets resteront à consolider à l’issue de la phase de diagnostic, que nous proposons de réaliser sur plusieurs mois, enrésidence dans l’immeuble. Le local disponiblesitué au RDC, d’une surface de 80 m2, est plus grand que notre agence des Abbesses. Nous prendrons le temps de l’inventaire, visiterons tous les logements et rencontrerons l’ensemble des habitant·es. C’est sur ce rapport de confiance avec Paris Habitat que nous commençons le projet.
L’OCCUPATION DE L’ESPACE
FORS-Recherche Sociale rédige un questionnaire permettant de recueillir des données individuelles et privées et des réponses à nos questions sur les usages, la vie de l’immeuble, leressenti des logements… Les visites individuelles s’enchaînent, porte-à-porte et rencontres dans la cour ou dans notre local. Thibault Martin, jeune architecte à l’agence, recueille, avec le soutien de Bénédicte Gourdon, un grand nombre d’anecdotes, de souvenirs et de récits de l’histoire de l’immeuble. Notre connaissance s’affine, nous partageons nos compétences architecturales avec celles, sensibles, des habitant·es. On aime bien raconter que l’estampille des briques indique que les belles briques des façades proviennent de la briqueterie Gournay située à Vitry-sur-Seine, à moins de 3 kilomètres. Expliquer le principe constructif mariant le béton à la brique par des photos de chantiers de l’époque, les planchers, les raidisseurs. Montrer le bâti bois d’origine pile centenaire, sous le PVC des menuiseries extérieures, expliquer aux locataires du 1er étage, qu’iels profitent de 20 cm de hauteur sous plafond de plus que leurs voisin·es. Certain·es se souviennent de la période des travaux Palulos, quand les fenêtres à double vitrage ont été posées. Nous racontons les objectifs de santé et les principes à l’origine du plan.
Thibault procède à un relevé habité, détaillant chaque logement par son mobilier, en plus du relevé des pathologies, des équipements. Il est aidé d’un appareil photo Lumix équipé d’une focale de 14 mm qui avale tout. Le mobilier est dessiné à la main, croquis qu’il parvient à faire tout en discutant. Chaque plan habité est affiché dans notre local, formant un grand synoptique mural. Au-delà des problèmes techniques signalés etconstatés, ce qui revient de manière récurrentedans les dires des habitant·es et de l’étude deFORS, est l’inconfort lié au manque d’espace. Près de la moitié des ménages rencontrés (48 %) ne sont pas satisfaits du nombre de pièces dans leur logement. La superficie des pièces constitue également une source d’insatisfaction importante pour la majorité des locataires, hormis pour la cuisine/salle à manger qui est finalement spacieuse par rapport au reste de l’appartement. L’encombrement des logements reflète un manque de rangements et d’optimisation. Les réseaux verticaux sont consommateurs d’espace : les gaines sont démultipliées, cumulant environ 0,8 m2 d’emprise par logement.
Dans les configurations d’origine, le logement est fragmenté en petites pièces, la surface occupée par les cloisons et les dimensions des pièces concourent à une sensation d’étroitesse. Néanmoins, on peut souligner certaines qualités de cette disposition dans ce qu’elle accorde de valeur aux habitant·es : certain·es appréciant ainsi la possibilité d’accueillir prochese t parents dans une chambre d’appoint, ou de disposer d’un séjour et d’une chambre séparée. La multiplication des cloisons représente pour certain·es un linéaire de mur intéressant, qui permet d’adosser des meubles ou d’accrocher et suspendre rangements et éléments de décoration. D’autres les ont fait sauter, pour ouvrir et profiter de la lumière traversante.
LE DIAGNOSTIC ETLE PARTI-PRIS ARCHITECTURAL
De ces constats, nous tirons la conclusion quenotre travail devra s’attacher à maintenir la richesse d’appropriation permise par le plan. Pour développer notre proposition architecturale à l’issue de ce diagnostic qui croise nombre de données, à la fois historiques, techniques, sociales et architecturales, nous faisons le choix de partir de la cellule la plus récurrente : la matrice. Nous proposons de créer des extensions aux logements afin d’agrandir les salles d’eau, véritable nœud dans l’usage des logements que l’on ne parviendra pas à régler en changeant simplement les éléments sanitaires ; elles doivent être agrandies.
Là où le plan d’origine présentait des balcons encreux de l’enveloppe, rebouchées dans les années 1980 pour la création de salles d’eau, nous installerons en oriel2, un receveur de bonne taille, et la canalisation de VMC permettant d’assurer une ventilation performante. L’ensemble des conduits obsolètes purgés permettra un gain de surface (en compensation de la surface perdue par l’isolation intérieure), de composer un plan de travail linéaire et continu pour la cuisine et de simplifier l’espace dans les chambres.
Cette proposition enclenche le projet à l’échelle globale. Celui-ci se développe autour d’un projet « socle » qui contient les mesures minimales et nécessaires pour assurer la pérennité du groupe, garantir le confort thermique d’hiver et d’été, la sécurité incendie… et ouvre vers différents scénarios qui dépendront de la concertation habitante.
LES RÉUNIONS ET LES SCÉNARIOS
Les plans habités sont passés de l’état de croquis à l’état de plans Autocad. Chacun des 120 logements est dessiné, chaque meuble, lit, fauteuil, tapis… Des réunions régulières réunissant les locataires par empilement sont organisées. Iels habitent la même typologie, le même plan. Iels viennent en petit groupe de 6 à 10. Le plan habité de chacun·e est projeté en grand sur une feuille de papier. Chacun·e retrouve immédiatement son organisation domestique. C’est le point de départ des discussions collectives, facilitant les prises deparoles et instaurant un climat de confiance : le dessin se partage, il n’est pas intrusif. En soutien, pour chaque typologie, quatre scénarios supports ont été préalablement établis, proposant plusieurs partitions du logement. Le support graphique du plan habité permet d’aborder la question spatiale par l’usage. Pour aider les locataires à visualiser ces transformations possibles, une maquetteau 1/20, robuste et manipulable, a été construite. Les habitant·es expriment leurs idées, parfois divergentes, cherchent à conclure les réunions d’une proposition commune. Nous répondons que chaque décision pourra être individuelle. C’est un moment souvent émouvant, traduisant le sentiment, partagé, que le projet concerne finalementtout le monde et ne s’impose à personne.
LE LOGEMENT TÉMOIN ET LE VOTE
Quelques mois après la finalisation des réunions, un logement témoin est réalisé, synthétisant toutes les prestations proposées et suivant la configuration de plan la plus souvent retenue. Le meuble de cuisine est composé à partir des anciennes portes palières à panneaux, la fenêtre dans la cloison séparant la chambre du salon —vœux de plusieurs locataires — est réalisée à partir des vitrages des anciennes fenêtres. La mise en place des nouvelles fenêtres bois, peintes en RAL7033, offre un aperçu de l’esthétique du projet à venir, et leurs stores occultants motorisés préfigurent l’aspect futur de l’ensemble. L’appartement situé sur le même palier que le témoin, son symétrique, est aménagé sobrement avec seulement 3 rideaux, permettant de mieux se projeter dans les scénarios de divisions de l’espace. La poursuite du projet dépend du vote des locataires, avec un soutien massif de 89 % en faveur de sa continuation. Le chantier a commencé il y a dix-huit mois.
Organisé en trois phases réparties sur 36 mois, le chantier s’organise par un système de rotation des locataires, basé sur un processus de « tiroirs ». Lors de rendez-vous individualisés, les locataires confirment leurs choix d’aménagement. L’entreprise Genere se charge de mettre en œuvre ces ajustements spécifiques par un accompagnement dédié. Le chantier devient un espace d’échanges constants avec les locataires, grâce à des réunions collectives à chaque rotation et des discussions informelles près de la loge de Karine, la gardienne, dont le rôle central renforce le lien entre les habitant·es et le projet. Les bâtiments se transforment progressivement au fil des avancées : la pose des fenêtres, la rénovation des cages d’escalier, ou encore le décapage de la mignonnette historique, révélée sous plusieurs couches de peinture, témoignent d’un soin particulier porté aux détails. Ces évolutions rendent la rénovation de plus en plus perceptible, presque tangible, dans ses promesses comme dans ses attentions délicates. Peu à peu, les travaux viennent adoucir les lieux. La motivation pourune laverie collective se confirme, les modalités concernant les espaces communs restent à définir et sont encore en discussion. Le jardin, dont la surface a été élargie, commence à être investi par quelques habitant·es jardinier·es qui se sont organisé·es. Leurs boutures, préparées depuis plusieurs mois, sont prêtes à être utilisées.
- Organisme indépendant d’études et de conseils, à l’articulation de la recherche en sciences sociales et d’une pratique de terrain. ↩︎
- Fenêtre en saillie, en encorbellement. ↩︎




Relevé et photographie de l’appartement 089 F © brunnquell & andré architecte




